chasse pour remplir la réserve.

Je m'étais fait beaucoup plus discret, les derniers temps, à cause de cette fleur rouge, je n'entendais pratiquement plus rien, j'espérais trouver une guérisseuse qui pourrait m'aider ou un guérisseur, mais hélas, il n'en pleuvait pas vraiment. C'était plutôt difficile et je n'aimais pas être sourd, je me sentais handicapé, j'avais besoin de tous mes sens pour vivre et survivre. En plus, est, j'étais surpris et un peu triste, Zoran était devenue l'alpha et notre bêta avait complètement disparue et cela faisait des lustres que je n'avais pas eu Selene. Avec les chaleurs des louves, j'avais l'impression que la meute, allait peut-être s'agrandir bientôt, j'aimerais bien être rendu là aussi. Je soupirais, ne pas avoir été enlevé j'aurai tout ça, je me demandais bien si le destin avait bien fait de m'amener ici. Cependant, je devais continuer à vivre, même avec ma surdité. J'avais fait ma ronde ce matin et j'avais remarqué que nos réserves étaient assez vites, alors pour me changer les idées, j'avais décidé d'aller pêcher et chasser un peu.

Cependant, je me rappelais que la Kailash était infectée par cette fameuse plante rouge qui m'avait rendu sourd, alors je devais plutôt laisser faire pour la pêche, j'allais me rabattre sur la chasse, même si je ne pouvais pas vraiment entendre, mais au moins, mes autres sens m'aideraient. Je n'avais pas d'autres choix, de me fier à ma vue et à mon odorat. Alors, je marchais près de la Kailash en cette belle journée d'été. Le soleil était quand même haut dans le ciel et il faisait beau, alors je voulais en profiter. Je mis ma truffe au sol et je me mis à observer les environs. Je répérais des traces de carcajou, non loin, elles étaient fraîches, le carcajou avait peut-être passé ici, il y a de cela, une heure, alors je me mis à suivre la piste, alors, je la suivis et j'arrivais à son terrier, les traces s'arrêtaient là. Alors, je me cachais dans la neige qui restait et j'allais attendre, il allait sortir très bientôt, je le sentais au fond des mes tripes.

J'avais eu raison, car mon carcajou sortit de sa cachette, alors je souris, content, cela nous ferait une proie de plus. Alors, je bondis sur le carcajou, mais hélas, j'accrochais une branche de pin qui était tout près, alors, la masse de neige tomba devant le carcajou, alors j'avais raté mon coup, alors il fut surpris et regarda vers moi et il me vit. Quand ce fut le cas, il partit à courir, alors je me lançais à sa poursuite, j'allais l'attraper, il le fallait. Je grondais contre ma putain de maladresse, mais je n'abandonnais pas, alors je partis à courir, alors le carcajou courait assez rapidement et faisait des détours et moi parfois, en voulant aller trop vite, je dérapais sur la neige qui restait, mais je n'étais pas le genre à abandonner. Je courais et je me rapprochais davantage de lui. Quand, je fus assez près, je bondis sur lui et j'arriva dessus, le carcajou se mit à se débattre, mais je tenais bon.

J'arrivais directement sur le dos de ma proie, mais lui il se débattait, essayant de me mordre et de me griffer, il me griffa à deux ou trois endroits, je grondais de douleur, mais je le tenais vraiment bien. Il tenta de s'échapper, mais je mis tout mon poids dessus, alors il avait de la misère à bouger. Alors, il continua de se débattre, mais moi je tenais bon, je le sentais s'épuiser, alors je le tenais très bien et je lui mordis dans le cou, serrant avec toute la puissance de mes mâchoires, cela ne fut pas très long, que je sentis le sang couler, j'avais atteint ma cible, mais je serrais tellement fort, que le carcajou était en train de suffoquer. Je ne lâchais pas du tout ma proie et je serrais de plus en plus fort, jusqu'à temps que je sente la vie le quitter. Ce ne fut pas très long, qu'il arrêta de remuer, il était mort et je l'avais eu. Alors, je souris, très heureux. Je le déposais sur le sol et poussait un hurlement de joie et ensuite, je le pris entre mes crocs et me dirigea vers notre tanière. Comme ça, nous aurons une proie de plus à manger.