Aujourd'hui était une journée à part, tu venais d'avoir cinq ans. Tu te rendais compte que cela faisait déjà un an que tu étais sur cette île, mais cela ne te faisait ni chaud ni froid, juste un sentiment que le temps passait vite, et toujours une petite pensée pour tes membres de l'autre monde.
Comme d'habitude, tu t'entraînas dans la taiga du silence, un vrai terrain de jeu à tes yeux. Toujours cette envie de se perfectionner, d'affiner tes performances au combat déjà acquises, mais cela ne te suffisait pas, comme si le temps était compté.
Tu avais toujours cette détermination implacable de te surpasser dans les techniques, tu avais réussi à intégrer réflexe et technique dans ton instinct. Et cela te rendait redoutable.
Tu avais pris une position agressive dans une clairière, en fixant hostilement ton adversaire imaginaire, tu le voyais...tu sentais tes muscles se contracter, tes oreilles se plaquer, tes lèvres se retrousser, tes crocs se dévoiler, ton échine se dresser, et ton grognement grave raclant dans ta gorge, lâchant un son bestial.
Tu partis en trombe vers cet ennemi, en augmentant ton allure ne manière progressive. Tu fais au dernier moment une petite esquive en lui accrochant une patte et mordant violemment la patte arrière, puis sans attendre, tu ressortais tes crocs, et lui fit un violent coup de patte dans les flancs. Ton adversaire se retourna pour se montrer de face, et était sur le point de bondir, mais tu lui infligeais un coup de boule dans sa figure...sans attendre, cela suivait d'un croche patte, puis de plusieurs coup de patte, et un coup de crocs bien placé sous la gorge. Chacun de tes coups en cachaient un autre, tu les enchaînais. Et si on te contrait un coup, tu avais déjà anticipé un autre plus redoutable encore. Ton adversaire se releva encore, et chargea, mais tu l'esquiva à nouveau, suivi d'un croche patte encore. Ton ennemi se relève encore, très énervé de se faire humilier, et chargea à nouveau, toi tu l'attendis...tu lui avais préparé une petite surprise...tu te concentrais...dès qu'il était proche de toi, tu retournais foudroiement, en lui faisant à nouveau un croche patte, en plein vole, tu attrapas sa nuque, et à l'aide ton poids, tu le fis virevolter au dessus du sol et tu le projeta à terre brutalement, et sans attendra, tu repris de l'élan, tu bondis sur lui et planta tes crocs dans la chair de son cou et arrachas sa jugulaire, que tu jetas comme une vulgaire viande pas fraîche au sol. Ton adversaire mourût sur le coup.
Tu aurais pu le tuer par les tempes, par le crâne...il y avait plein d'option, mais t'avais choisi le plus glauque. Tes méthodes étaient souvent de mettre hors d'état de nuire le plus vite possible...
Tu haletas rapidement, tu soufflais fort, tes muscles chauffaient comme il fallait, tout en marchant un peu pour reprendre. Un combat demandait énormément d'énergie et de concentration. Mais tu aimais ça, c'était dans ce domaine là que tu pouvais prouver ta vraie valeur.