[combat]Glisse une ombre entre les arbres - LIBRE

Je ne sais pas combien de heures je marche. Je commence à perdre toute notion du temps depuis mon réveil sur cette île. Mes questions n'ont pas de réponses. Pourtant je cherche des solutions mais mes réflexions s'emmêlent dans ma tête. D'ailleurs, si je continue comme cela, la démence prendra le dessus et la folie s'installera dans mon esprit en grignotant mon reste de neurones, condamnant ma lucidité à la psychose. Déjà, je deviens paranoïaque. Je m'arrête à chaque moindre bruit que j'entends, sondant de mes yeux ambres les environs. Mais à chaque fois, je ne trouve rien. Je devrai me détendre. Mes muscles tendus roulent sous ma chair. Mon estomac gronde. Il réclame à manger. Je ne me suis pas nourri depuis mon arrivée sur cette île. Enfin, je ne vais pas dire arriver, car à la base je n'ai jamais été sur une ligne quelconque de départ. Je suis ici, malgré moi. Tant pis, maintenant il faut faire avec. Et je finirai bien par trouver un moyen de repartir chez moi. Sans boussole ou cartes, cela va être dur. J'ai une bonne intuition, mais je ne vais pas dire que mon sens de l'orientation va me mener à mon fils. S'il est ici, il m'aurait déjà trouvé je pense. Mais pour l'instant, ma première préoccupation est de me nourrir. Je suis déjà un sac à os, très faible physiquement, donc je dois trouver une proie. Du moins, j'aimerai faire taire ce ventre criard. Je me mets en furtivité, mais bien sûr je ne croise rien. Bon Wanted, t'es mal barrée. Je me parle toujours à moi-même.

Nikolaos rentrait a la taniere, elle se sentait tendue ces derniers jours, le moment approchait, meme si pour le moment son état ne se voyait que pour un oeil avertis. En revanche les hormones elles semblait la rendre dingue, a fleur de peau, plus qu'a l'ordinaire.
Si bien que lorsque l'odeur de l'inconnu lui arriva a la truffe il ne fallut qu'une seconde pour qu'elle monte aux creneaux.

Les muscles deja tendu l'allure haute et ebourrifée, les crocs dehors elle deboula comme un tank sans chercher a savoir. L'intru était trop pres des tanieres, elle ne pouvait pas le laisser se promener ainsi.

C'est une furie qui chargea l'inconnue sans menagement, sans avertissement autre que ses pas lourds et le grondement sourd qui echapait de sa gorge. Non la diplomatie ca serait pas pour aujourd'hui.

l'attaque fut frontale, Niky visa la renverser de son poid et l'immobiliser par tout les moyens et sans douceur, oui il fallait des exemples pour garantir la survie de ces petits, et pas de chance pour la louve en face elle serait celle qui servirait d'exemple!

La nuque, Niky visait la nuque ou a defaut le dos, voila ce qu'elle voulait emprisonner dans ses crocs.

Je recherche un misérable lapin, mais on dirait que les proies ont disparu, qu'il y a pénurie de nourriture. Pourtant, j'ai cru sentir la chair fraiche. Hélas, ces effluves qui m'ont été apportées ne sont pas restées longtemps à flotter autour de moi. J'ai perdu la trace de ma cible, comme une bleue. Je suis malchanceuse, aujourd'hui. Et je pourrai me taire car la malchance s'agrandit. Je suis une intruse, je ne connais pas encore bien les terres que je ne sais délimiter les territoires. Bref, j'ai manqué d'attention et me voici tomber à la renverse par quelque chose - du moins une autre louve. Mais son identité je le comprends quand elle ferme sa mâchoire dans mon coup. Se soumettre ou tenter le diable ? La peur ne m'a jamais paralysée. Bizarrement cela fait grimper mon adrénaline. Le cœur battant, elle peut m'arracher la gorge et je plongerai dans les abysses, direction l'enfer. Je ne suis pas celle qui se soumet facilement, mais je tempère en restant dans cette position. Elle ne peut pas voir car intérieurement je ris de ma maladresse. Alpha ? Ma voix est normale, basse car elle est si proche de moi, que je peux même murmurer. Néanmoins, par respect plutôt, je ne le fais pas car nous ne sommes pas si intimes que cela. Même si dans cette position, on pourrait se poser des questions. Mes yeux ambres se délectent des siennes. Mes pupilles se dilatent, montrant que je suis à son écoute. On fait l'amour, ou la guerre ? J'aurais du réfléchir avant de sortir cette ânerie. Moi qui ai toujours la fâcheuse tendance d'empirer les choses car je ne sais pas tourner cent fois ma langue dans ma bouche avant de m'exprimer.

Nikolaos se saisit de la louve, s'imposant au dessus d'elle, tenant fermement sa nuque entre ses crocs. cette position, la voix de la louve, ses paroles, Niky sentit quelque chose qui la destabilisa une se conde, rien qu'une fraction de seconde elle desserra un peu sa prise sur la nuque.

Elle gronda et secoua la peau du cou de la louve comme on réprimande un chiot turbulent. Puis elle tira d'un coup sec vers l'arriere et le bas dans le but de l'imposer a terre. Cette danse elle avait l'impression de l'avoir joué mille fois.

La fausse soumission, l'arrogance des mots, de flash lui vinrent en tete et elle redoubla de ferveur, serrant la gueule plus fort de maniere a tenter de faire percer ses crocs dans la peau lache a cet endroit afin de mieux la tirer sur le sol, quitte a dechirer l'epiderme. Du moins c'est ce qu'elle tenterait si la louve en face n'opposait pas de resistance. De l'acharnement? peut etre bien oui.

Aucune réponse à mes questions. D'un côté, son silence ne m'étonne pas. Quand je sens sa mâchoire se desserrer de ma peau, je commence à croire qu'elle allait me laisser partir sans sévir mon erreur de débutant de m'être aventuré dans son territoire. Mais non, je suis tombée sur une tordue du cerveau, qui est là pour me réprimander et montrer sa dominance. Rien qu'à ses gestes, je devine la réponse. C'est l'alpha et elle n'est pas là pour mes beaux yeux, donc elle a décidé de faire la guerre. Ton amour pour moi me surprend. Il faut que je ferme mon clapet, cela risque de coûter cher. Je suis déjà en piteux état, un sac à os. Peu de muscles, une force minable, mais pourtant je ne me rabaisserai pas par.. qui ? Non, je ne lui demande pas son nom, je ne suis pas en mesure de quémander quelque chose. Je suis lamentable, je me laisse donc être punie comme si j'étais un vulgaire louveteau. Me soumettre ou répondre à ses assauts ? Bref, je lève la tête afin de la faire lâcher ma peau autour de mon cou. Il faut d'abord que je me libère de son emprise. C'est que tu es bien déterminée à ne pas me laisser partir. Je vais finir par me couper la langue si cela continue. En plus, j'arrive à parler alors que je suis essoufflée, haletante.

Moïra effectuait, comme à son habitude, une large ronde qui parcourait tout le territoire d'Iselwyn - à l'exception du sous-bois, où elle étouffait littéralement. En effet, la louve blanche était une louve arctique. Son poil était moins épais que la moyenne des arctiques, raison pour laquelle elle était venue sur le territoire au climat tempéré. Toutefois, en été elle pouvait souffrir de la chaleur - et le sous-bois se trouvait bien trop au sud à son goût. La louve était donc en train de remonter vers le nord afin de retrouver un peu de fraîcheur quand une odeur inconnue attira son attention. Ce n'était certainement pas celle d'un loup de la meute, ce qui signifiait un intrus ou un nouvel éveillé.

La Bêta suivit la piste avec détermination. Elle ne s'attendait toutefois pas à découvrir Nikolaos aux prises avec une autre femelle, qui ressemblait assez bien à un sac d'os. Toutefois, elle ne réfléchit pas: voyant son Alpha en plein combat, elle prit aussitôt le galop pour se joindre au plus vite à la confrontation; hors de question qu'elle laisse son amie combattre seule. Bien entendu, elle avait foi dans la capacité de Nikolaos à repousser son ennemie, mais une erreur d'innatention était vite arrivée et un combat était toujours dangereux, peu importe à quel point on était bien entraîné. La louve arctique gronda, découvrant ses crocs dans un frémissement de colère maîtrisée, puis profita du fait que la voie était libre pour sauter sur la croupe de la louve ennemie et y planter ses crocs.

Nikolaos semblait gérer l'avant, elle allait donc s'occuper de l'arrière. Les yeux ambrés de la louve arctique cherchèrent ceux de son Alpha, demandant silencieusement ce qu'elle comptait faire à cette louve. Quoiqu'il arrive, Moïra suivrait.

Nikolaos gronda de frustration lorsque la louve lui echappa de la gueule mais elle n'eu pas le temps de reagir qu'une masse blanche se jeta sur la croupe de l'intruse. Le regard flou de nikolaos se posa quelques instants dessus, asser pour reussir a reconnaitre moira a travers ses pupilles dilatées, trop avec sa garde a decouvert.

Elle s'ecarta d'un pas, reprenant son souffle. Le combat était bien inegal,elle et sa Beta etaient deux louves tout en muscles et leur ennemi c'est a peine s'il lui restait la peau sur des os decharnés. Elle gardait les muscles tendus, prete a bondir. Elle indiqua a moira de lacher prise mais de garder la position, avec la louve entre elles celle ci se retrouvait coincée.

"Tu ferais mieux de courber le dos et accepter notre domination si tu veux pas mourir, Iselwynn commence a plus avoir d'endroit ou laisser pourrir ton corps"

Elle respirait fort, son sang était bouillant, son coeur battait dans ses tempes. Elle regardait la louve et ses pensées deviaient automatiquement sur Sili. Ce corps affamé qu'elle avait vu tomber devant ses yeux. Ce qui la destabilisait grandement.

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