Avant l'ombre et l'indifférence.

Un, deux, trois, quatre... cinq. Syliah se lécha les babines. Tapit dans l'ombre d'un buisson sauvage la louve blanche observait les cerfs paître dans la plaine. L'idée même de planter ses crocs aiguisés dans la chair tendre des jeunes faons présent devant elle la faisait saliver. Même si elle aurait préféré se remplir la panse avec un jeune adulte... mais bon, toute seule, c'était trop compliqué. C'était des bestioles à traquer sur de longues distances, à séparer, à pousser à bout. Donc un faon, ce serait déjà pas mal. Marre des lapins, campagnols et autre petites bêtes dont on mangeait plus les os que la chair.

La jeune louve réfléchissait déjà à son plan d'attaque. Le vent était de son côté. Nickel. Maintenant, il fallait juste qu'elle trouve un moyen de séparer un des jeunes du groupe. En groupe ils étaient forts. Seuls leur avenir devenait incertain. Très incertain. Un sourire sadique se dessina sur les lèvres de Syliah. S'attaquer aux mômes ne lui causait pas le moindre remord. La tristesse d'une mère ne l'atteignait pas. Seul son plaisir et sa faim comptait. Et dieu seul sait ce que la faim pousse à faire dans des cas extrêmes... !

Piétinant le sol de ses pattes arrières, Syliah attendait le moment opportun pour sortir de sa cachette et bondir sur le faon qu'elle avait choisi. Il devait avoir quoi... deux semaines grand maximum. Les premiers faons de la saison. Quelle chance pour elle ! La biche s'éloigna légèrement de son petit afin d'aller boire, laissant cette horrible possibilité à la louve de mettre son plan à exécution.

« La chasse est ouverte... »

Murmura t-elle pour elle même, narquoise. Sur ces mots, elle s'élança, rapide et gracieuse. La chaleur atténuait tout de même ses grandes qualités de chasseuse et elle savait qu'elle n'aurait pas le droit à l'erreur si elle comptait repartir avec le faon inerte entre les crocs. Elle fit exprès de passer devant ce dernier, le déstabilisant ainsi. Il essaya de partir en faisant volte face. Loupé. Syliah lui avait déjà planté les crocs dans le jarret, sectionnant un des muscles du jeune animal. Quand elle le lâcha, elle remarqua qu'il boitait fortement. L'issue de ce combat était gagnante pour elle à tout points de vue. Soit elle avait la chance de pouvoir l'achever, soit il succomberait à cette blessure d'ici une petite semaine voir même avant...

Syliah observa les environs tout en surveillant le faon qui essayait tant bien que mal de prendre la poudre d'escampette. Le groupe de cervidés s'était déjà enfuit bien loin. Seule sa mère restait bêtement là, à l'orée du bois, à regarder avec détresse son gosse souffrir de la blessure que la louve venait de lui affubler. Quitter le faon pour aller chasser la mère la tentait terriblement. Cependant Syliah n'était pas folle et ne voulait pas courir le risque de perdre son rosbif sur patte. Alors elle trottina fièrement vers le faon et d'un coup brusque, lui sauta à la gorge, tout crocs dehors. Touchant la jugulaire, le sang lui jaillit dans la gorge. Un grognement satisfait lui échappa. Sa proie ne mit pas beaucoup de temps avant de tomber au sol, se vidant du précieux liquide de vie. La fourrure de Syliah se teinta de rouge progressivement tandis que le faon rendait son dernier souffle. La louve le lâcha enfin, haletant doucement. Cette chasse pourtant facile lui avait demandé beaucoup d'énergie, à cause du soleil insistant de ce début d'après midi.

Elle se coucha alors tout près de sa proie, s'accordant une petite pause avant de se décider à dévorer sa proie.

Après sa petite pause pour reprendre son souffle, Syliah se décida enfin à dévorer sa proie. Tendant le museau vers le faon, la louve commença à mâchouiller la peau de ce dernier au niveau des flancs afin d'avoir accès aux organes et à la chair tendre. Assez vite, les quelques centimètres de peau qui protégeait la chair du petit animal cédèrent sous les assauts des crocs de la prédatrice qui en profita pour chiper le foie du bébé cerf. Mmm... plutôt pas mal. Syliah avait un ras le bol de manger du lapin et des piafs.

Alors que la louve blanche se délectait de son repas, l'odeur d'un loup inconnu lui fit montrer les crocs. Un rebelle, en plus de ça. Sur Annalee ! D'ailleurs le mâle gris ne tarda pas à arriver devant elle. Rapidement, Syliah se leva, se mettant entre le rebelle et son repas. "Tu ne devrais pas laisser ce cadavre-là, surtout si tu t’endors…". Et en plus il se sentait obligé de lui faire une menace indirecte ! Il n'avait qu'à chasser à son tour, s'il voulait se remplir la panse !

« Je ne m'endormais pas. Passes ton chemin l'rebelle, il n'y a rien pour toi ici. Ni sur le reste des terres d'Annalee d'ailleurs. »

Siffla Syliah, queue haute et oreilles pointées vers lui. Elle plongea son regard azur dans celui du mâle gris, pas forcément agressive mais plutôt... menaçante. S'il ne louchait plus sur son faon, tout roulerait. S'il continuait à la provoquer, là par contre, ça n'irait plus et ça risquait de déraper assez vite.

- Je ne m'endormais pas. Passes ton chemin l'rebelle, il n'y a rien pour toi ici. Ni sur le reste des terres d'Annalee d'ailleurs.

La louve nommée Tala avait dit presque les mêmes propos la dernière fois qu’il l’avait vu… A croise que tous les loups d’Annalee ont pour ordre de dire ça à chaque fois qu’un « intrus » est de passage sur ce qui disent être leurs terres. Mais la louve qui est en face de Dick à l’air tout de même plus méchante que Tala.
Dick sourit d’un air plutôt mauvais et dit à la louve blanche :

- Bizarre, ce n’est pas la première fois qu’on me dit qu’il n’y a rien pour moi sur Annalee ! Mais je me demande bien pourquoi, je traverse juste cette plaine pour me nourrir. Rien de bien méchant…

Dick plongea ses yeux dans ceux de la louve qui s’est mis entre le faon mort et lui, pour lui barrer le passage. Puis Dick reprit :

- Enfin, puisque je vois bien que tu ne veux pas me donner ton faon, je vais bien me trouver un lapin, il doit bien y en avoir dans les parages…

Sur ces mots, Dick tourna la tête en faisant mine de chercher une odeur.
La louve n’a pas l’air d’avoir envie de laisser Dick grignoter un bout de viande, mais après tout peut-être qu’elle a attrapé ce gibier que pour elle, et qu’elle ne souhaite pas le partager avec le reste de la meute, c’est peut-être pour ça qu’elle est autant agressive.

Et voilà qu'il jouait le martyr... pauvre petit loup va. Syliah leva les yeux au ciel, désespérée. Il s'attendait à quoi, très honnêtement ? A ce qu'elle l'accueille les bras grands ouverts ? Le deuxième argument du mâle lui fit voir rouge. "Juste pour me nourrir". Non mais oh ! Il croyait que Annalee était son garde manger ?! Il avait d'autres territoires pour cela ! Enfin, pour le moment ça allait puisqu'il y avait du gibier en abondance. Mais quand ce ne serait plus le cas, pensait-il sérieusement qu'Annalee serait aussi sympa avec lui ? Autant mettre cartes sur table immédiatement pour clarifier le soucis.

« Tu as quoi dans la caboche sérieusement ? C'est NOS terres, NOS terrains de chasse, NOTRE gibier. Les rebelles n'ont rien à faire ici, et encore moins le droit d'y chasser. Si tu as faim, tu te débrouilles et soit tu vas sur Iselwyn, soit sur Kohinoor, soit sur Khthonia. Mais si je te vois chasser ne serais-ce un campagnol ici, sache que je n'aurais aucun remords à t'arracher ta jolie fourrure grise. »

Grogna t-elle, de plus en plus menaçante. S'il avait la chance d'être tombé auparavant sur des membres d'Annalee qui étaient plus conciliants que l'était Syliah, aujourd'hui il n'aurait plus l'occasion de se servir du territoire de la meute pour faire ses petites courses. Pas temps qu'elle serait là, tout au moins.

« Je te conseilles donc d'éviter de toucher au fameux "lapin" que tu croiseras sur Annalee. Je suis une très bonne traqueuse, ne joue pas avec le feu. »

Lâcha simplement la jolie louve blanche en foudroyant du regard le mâle gris. après, il faisait ce qu'il voulait. Soit il prenait en compte les menaces de la louve et tout irait bien pour lui... soit il décidait de les ignorer et là, il risquait d'avoir bien chaud aux fesses, qu'importe ou il aille. Qu'il fasse gaffe, Syliah n'était pas aussi douce que Tala.

- Tu as quoi dans la caboche sérieusement ? C'est NOS terres, NOS terrains de chasse, NOTRE gibier. Les rebelles n'ont rien à faire ici, et encore moins le droit d'y chasser. Si tu as faim, tu te débrouilles et soit tu vas sur Iselwyn, soit sur Kohinoor, soit sur Khthonia. Mais si je te vois chasser ne serais-ce un campagnol ici, sache que je n'aurais aucun remords à t'arracher ta jolie fourrure grise.

Dick sourit en écoutant la louve, elle ressemble à tous les loups de meutes. Bien sûr elle propose à Dick d’aller chasser sur les terres des autres. Mais vu le temps, Annalee est la terre la mieux adapté pour la chasse en cette saison.
Avec un sourire hypocrite Dick lui répondit :

- Ce que j’ai dans la caboche ? Hum… l’instinct de survie ! Mais juste pour les besoins alimentaires. Cet instinct de survie ne marche pas quand on me fait des menaces ; les menaces c’est rien, l’acte c’est plus important.

La louve à l’air beaucoup moins gentille que Tala, et elle semble pouvoir mettre ses menaces à exécution plus vite que Tala.

- Je te conseilles donc d'éviter de toucher au fameux "lapin" que tu croiseras sur Annalee. Je suis une très bonne traqueuse, ne joue pas avec le feu.

Elle pense vraiment que Dick laissera passer sa chance d’obtenir un lapin ? Oh que non, Dick saisira sa chance et ira attraper le rongeur avant de le manger.

- Oh mais je ne doute pas du tout de tes capacités de traqueuse, mais sache juste que tu n’es pas la seule à savoir traquer…

Dick regarda la louve droit dans les yeux en disant ces mots.

Syliah ne fut pas surprise face à la réaction du rebelle. Il se défendait pour son bien être. Un instant, elle lui envia le fait qu'il sache vivre seul afin de pouvoir prendre son indépendance. Faible. Tu es faibles, Syliah. C'était ce qu'elle se disait. Elle avait beau être forte en meute... à l'extérieur, elle n'était rien.

Elle enviait aussi sa force de caractère. C'était bien le premier loup qu'elle voyait lui tenir tête avec autant de facilité. C'était bien le premier à être... un vrai loup. Elle détestait son mode de vie à elle. Bloquée par les autres mieux gradés. Muselée pour taire ses capacités. Rabaissée au rang d'espionne, de simple membre. La louve n'en pouvait plus de se soumettre à Cherokee. Car c'était bien le seul auquel elle se soumettait malgré tout.

« Quel avantage tires-tu à être un rebelle ? Seul... tu ne peux pas traquer du gros gibier... »

Commença t-elle, en plongeant son regard azur dans celui du mâle.

« Mais tu ne te soumets pas. T'es libre. Tu n'es pas... réduis à rien par la meute malgré tes grandes qualités -car je suppose que tu en as. Tu t'attires juste les foudre des meutes... »

Continua t-elle d'une voix monotone, comme désespérée par son sort mais aussi par celui du jeune mâle qui lui faisait face.

« Pourquoi Rebelle et pas Solitaire ? Il me semble qu'ils y ont plus à gagner... »

Admit-elle, en penchant sa tête légèrement sur le côté. Elle commençait à douter de son choix. Il lui fallait de l'espace. Des responsabilités. Du pouvoir. C'était pour ça qu'elle était née. Diriger. Pas pour se soumettre.

- Quel avantage tires-tu à être un rebelle ? Seul... tu ne peux pas traquer du gros gibier...

Le gros gibier comme elle le dit est souvent vieux résistants et leur viande est assez dure tandis que les jeunes sont plus petits, plus faciles à attraper et surtout leur viande est plus tendre, les grosses proies n’attirent pas vraiment Dick.
Et puis le principal avantage quand on est rebelle, c’est qu’on ne se soumet pas à un Alpha ou à un autre loup plus gradé que nous, et ceci est déjà un très gros avantage.
Mais la louve en face de Dick arrive elle-même à cette conclusion.

- Mais tu ne te soumets pas. T'es libre. Tu n'es pas... réduis à rien par la meute malgré tes grandes qualités -car je suppose que tu en as. Tu t'attires juste les foudres des meutes...

S’attirer les foudres des meutes ? C’est pas faux, c’est vrai qu’à chaque fois que Dick va quelque part, c’est pour être menacé, mais à force on prend l’habitude et ça ne vous dérange pas plus que ça.
Mais la femelle continua :

- Pourquoi Rebelle et pas Solitaire ? Il me semble qu'ils y ont plus à gagner...

Parce que les solitaires sont en quelques sortes des membres de meutes, ils font les pigeons voyageurs, ou toutes autres choses.

Dick répondit à la louve, toujours avec son sourire hypocrite :

- J’ai beau m’attirer les foudres des meutes, au bout d’un moment on n’en prend l’habitude, on défie les lois des meutes, mais pas celles de la nature.
Et pourquoi rebelle et pas solitaire ? Les solitaires sont tous simplement des moutons, ils se soumettent aux loups des meutes pour leur grande majorité, beaucoup de solitaires hésite à savoir si ils doivent rentrer dans une meute ou pas. En bref, les solitaires sont un peu des loups de meutes, bien qu’ils ne soient justes que de passage dans les meutes.

Si elle aurait pu lire dans ses pensées, elle se serait révoltée à sa pensée sur les gros gibiers. Il ne connaissait donc pas le plaisir de dévorer la tendre tendre viande d'un jeune renne... Autrefois, avec sa meute, elle en chassait. Une dinguerie ! Beaucoup mieux qu'un lièvre ou qu'un oiseau.

Elle l'écouta un instant puis... elle leva soudainement sa patte avant bien haut, et lui tapa le museau. Pas très fort mais histoire de reconnecter les neurones là-haut.

« Arrête ce sourire hypocrite. Cinq minutes, passe encore, mais là ça en devient écoeurant. J'ai l'impression que tu me balances du vent, j'aime pas ça. »

Souffla t-elle sans agressivité. On pouvait juste voir son agacement. Elle était franche, c'était comme ça. Et elle détestait les valeurs immorales comme le mensonge, l'hypocrisie et bien d'autres.

« Pas faux. Mais faut savoir vivre seul. »

Répondit Syliah en fixant toujours le mâle, yeux dans les yeux.

Il l'avait prit avec humour, chose qui eut pour effet de défroisser Syliah. Il se défendit en disant que ce n'était pourtant pas l'impression qu'il souhaitait lui donner. Il reprit même une posture neutre, pour appuyer ses dires. La louve blanche était ravie.

« Merci et désolée de m'être emportée. »

Souffla t-elle, neutre. Quoiqu'avec une petite pointe d'amusement dans sa voix. Finalement, elle commençait à bien l'apprécier, ce rebelle. Pas si stupide que ça, la bestiole.

Il argumenta ensuite son mode de vie, comme quoi ils n'étaient pas si seuls et qu'ils arrivaient toujours à trouver quelqu'un pour taper la causette et faire un petit bout de chemin avec eux.

« Pas faux. »

Son sourire s'élargit. On pouvait pas dire qu'elle était très entourée dans sa meute... elle était surement au même point que ce loup.

« D'ailleurs j'y pense... je m'appelle Syliah. »

Se présenta la jeune louve blanche, son regard bleu s'accrochant à celui du mâle gris dont elle ne connaissait pas encore le nom.

Syliah était quelqu'un de juste. C'était comme ça. Elle savait se remettre en question et parfois même s'excuser. Pas comme certains et certaines, ça c'était sûr ! Sans qu'elle ne lui demande, le mâle gris se présenta après elle. Dickfar. Plutôt étrange comme nom. Mais bon, ce n'était pas Syliah qui allait parler de nom étrange, à vrai dire.

« Enchantée, si toutefois on peut le dire en rencontrant un grand méchant loup rebelle alors que nous somme une jolie petite louve de meute. »

Lâcha t-elle avec un grand sourire malicieux, l'air espiègle. Son regard bleu plongea davantage dans le regard brun de Dickfar, se faisant presque... insistant. Comme si elle sondait son esprit. Elle aimait bien faire ça, souvent, ça rendait les mâles mal à l'aise. Peut-etre parce qu'elle avait de sublimes yeux bleus... ou peut-être parce qu'elle avait ce don de rendre mal à l'aise les autres simplement avec son regard.

Whaou... C'est qu'il prenait vite la mouche, l'p'tit gris ! Ce simple fait eut pour effet d'agrandir le sourire amusé de Syliah. Trop chou le Dickounet, quand il s'énervait. N'avait-il pas remarqué ses exagérations dans ses paroles ? N'avait-il pas remarqué son air joueur et malicieux ? N'avait-il pas remarqué... qu'elle le taquinait, tout simplement ?

La louve était loin de jeter de telles remarques totalement infondés. Pour elle, les rebelles... c'était juste l'équivalent de cabots errants. Rares étaient ceux qui osaient montrer les crocs, puis... honnêtement, ils n'avaient rien de la grosse méchante bébête qui taquine tout le monde et dont on devrait avoir peur. Syliah avait envie de rire. L'avait-elle vexée, en lui disant juste "grand méchant loup rebelle" ? Pourtant, elle pensait qu'il aurait comprit sa petite vanne. Tant pis.

Néanmoins, la louve blanche fut fière d'elle. Son petit tour avait fonctionné ; il avait fini par baisser les yeux, intimidé par son regard azur particulièrement perçant.

« Dommage que tu n'aies pas compris ma petite vanne. Détends toi, c'était juste pour détendre l'atmosphère. »

Souffla t-elle sans méchanceté et même plutôt amusée. Elle n'était pas du genre à prendre la mouche et à se vexer facilement contrairement à son interlocuteur. Syliah s'approcha ensuite du mâle gris, élégante et féline, comme à chaque fois qu'elle désirait perturber les mâles qui lui faisaient face. Leurs fourrures s'effleurèrent, tandis que la truffe noire de la femelle parcourait avec délicatesse et sensualité mêlées la colonne vertébrale du mâle. Repassant devant lui, queue bien haute et regard toujours aussi perçant -sans pour autant jouer la dominante, hein :3- elle rajouta d'une voix suave ;

« Surtout que dans notre cas, ce serait plutôt la grande méchante louve et le beau petit rebelle... »

Elle appuya ses dires en lui glissant un regard particulièrement... accrocheur.