Il fait soif · Croc Blanc

Aujourd'hui tu t'étais décidé à retourner voir cet étang, tu ne le savais pas pourquoi, c'était ta conscience qui te le disais. Tu laissais tes pattes t'emmenaient, une envie de laissée aller envahie ton corps. Tu te rappelais de ce lieu là depuis la rencontre de ce solitaire noir, qui était, tout comme toi, alpha dans la passée, mais cela faisait longtemps que tu avais tourné la page.

Tes pas inspiraient l'élégance et la fierté, on avait cette sensation de confiance en te voyant arriver, d'assurance. Ces forêts, ces plaines, tu les avais déjà arpenté d'innombrable fois, sans te lasser. L'envie de respirer, de changer d'air, te vider la tête, te rongeait le corps entier !

Après quelques heures de marche et de trot, sans avoir cette notion du temps, tu arrivas enfin devant cet étang, mais tu sentais une présence, tu n'étais pas seul. Cette odeur guida tes yeux aussi perçant que le faucon vers une petite silhouette étrange, c'était un coyote. Pour toi, ce n'était qu'un vulgaire petit canidé, il n'y avait aucune raison d'en avoir peur, de toute façon, la peur n'avait pas sa place à l'intérieur de toi !

Néanmoins, tu savais mettre tes différences de coté, te montrer sage et de bon sens. Tu ne tardas pas à le saluer. Tout en restant à l'écart, par respect, et éviter de l'effrayer, effaçant tout aspect hostile. Tu étais ici en paix. Tu n'attaquais pas sans raison.

-Bonjour.

Tu prononçais ces mots d'une voix toujours aussi posée et se voulant rassurant. Puis tu allas vers le plan d'eau pour saisir quelques gorgées, le petit voyage te donnait l'eau à la bouche !

Ta venue fit sursauter ce petit animal et prit une position défensive, mais quand il vit ta posture qui se voulait non hostile, ses poils déjà hérissés s'abaissèrent peu à peu. Tu décidas ensuite de t'approcher de ce coyote à petit pas, sans geste brusque, avec finesse. Tu t'arrêtas à trois quatre pas de lui, te montrant neutre, ne montrant aucun signe de domination...tu voulais juste le mettre en confiance. Tu répondis ensuite d'une voix calme et posée.

-Je ne suis pas le loup que tu crois être, ou plutôt le type de loup que tu rencontres, celui qui te sautes à la gorge pour un oui ou pour un non, ou par pulsion...J'attaque seulement pour de bonne raison, et par nécessité, non pour le plaisir et m'attaquer à plus faible que moi. Tu n'as donc rien à craindre de moi.

Tu espérais que le message était passé, que ce coyote ne voulait pas avoir confiance n'était pas un soucis, mais tu espérais tout de même qu'il ne te craigne pas. Il valait mieux t'avoir comme amis qu'en ennemi.

[ pas de problème pour la taille, ça me convient. Tant qu'on me répond, je suis content c: ]

-Pourtant j'ai l'impression que la proportion de loups comme tu viens de les décrire est ironiquement haute.

J'avais entendu parler que les coyotes étaient très détestés, du fait d'une croyance. Le peu que j'en avais entendu, ils étaient soit disant ennemi de mené, mais je m'en contre balançais. Effectivement, j'étais plutôt sceptique, et même si j'étais amené à croire à son existence, je ne prierais pas pour elle, elle semblait se jouer de nous...Les croyants, même si je les respectais, j'avais l'impression de voir des marionnettes. Ma conscience refusait de rejoindre ça, moi de même.

-Vous êtes apparemment mal aimés pour une histoire de croyance, ennemi à mené, maudit etc...Je ne suis pas de ce bord. Je suis plutôt sceptique, non croyant. Le fait que t'as l'impression d'en voir beaucoup des agressifs est le fait qu'il y a d'avantage de croyant...Et moi, j'aime pas.