Je suis libre, enfin, je crois || Croc Blanc

Tu t’éloignes de tes terres d'accueil Antigone. Tu marches, vers, tu ne sais trop où. Tu t’éloignes tranquillement, juste pour prendre l’air et visiter les territoires neutres. Tu as besoin de prendre l’air et d’occuper ton esprit. Tu remarques également que ici, sur Neona, il y fait bien plus doux que sur Annalee, et tu aimes bien ne pas avoir à supporter cette lourde chaleur à longueur de temps. Ensuite, tu lèves la tête et regardes le ciel, celui ci est bleu, quelques nuages épars sont là tout de même pour te tenir compagnie, tu souris un peu puis quand tu baisses la tète afin de regarder devant et tu aperçois de grandes et hautes falaises blanches. Tu souris un peu plus. Cet endroit est si beau.

Finalement, tu trottines le long de la plage, admirant leur blancheur presque parfaite. Cela t”éblouis même un peu et te force à froncer les sourcils. Tu voudrais tellement monter en haut, la vu doit être imprenable, mais toi, petite nouvelle tu ne connais pas encore le chemin d’accès et tu es donc obligée de regarder la terre depuis ce sable fin. Ici tu te sens libre, libre de tout, libre de courir partout si tu le veux, ici, tu te sens bien.

Je bougeais beaucoup actuellement. Ce n'était pas la première foi que j'allais dans les terres neutres, mais cela venait de ma propre volonté. Il fallait absolument que je prenais connaissance de cette île. C'était pour mon intérêt. Il y avait tellement de chose à exploiter ! J'avais vu les plages du sud, mais également le temple, avec ce prophète. Même si je n'étais pas croyant du tout, je restais ouvert d'esprit, je ne fermerais pas les yeux sur ce qu'il disait.

Malgré que cette île soit inhabité par les humains, la vie ici n'était pas sans danger, il paraissait même qu'on pouvait faire des contrats aux renégats pour te tuer ! une méthode qui me faisait vomir. C'était pour moi de la lâcheté. J'espérais juste ne pas être la cible d'un fou, en tout cas, il avait intérêt à ce que ses assassins ne me rataient pas, car moi...j'allais bien retrouver celui qui m'aurait osé faire ce geste, et se prendre une belle branlée ! il aurait pas assez de sa vie pour se soigner !

j'avais trottiné depuis quelques heures déjà avant d'arriver au bord d'une falaise. Il ne fallait pas avoir le vertige ici ! néanmoins, le paysage était sympa. Le vent salin venait me caressait mes flancs, cela m'apaisait ! je restais à cet endroit un bon quart d'heure ! pensif. Et dire qu'avant d'être sur cette île, j'étais un alpha...mais cela me semblait loin maintenant. Je repartis plus loin en longeant les falaises.

Au bon d'un moment, je commençais par détecter une odeur, celle d'une femelle, pas du Kohinoor ! je ne connaissais pas encore l'odeur des meutes, donc je ne pouvais même faire d'hypothèse. Je continuais à trottiner, gardant toujours cette démarche fière et conquérante. Toujours cette élégance sur chacun de mes pas. Plus je continuais, plus l'odeur était intense, jusqu'à finalement trouver la propriétaire de l'odeur. Seulement quelques pas nous séparés. Je m'arrêtais, en l’examinant rapidement, avant de sortir ces quelques mots de ma bouche.

-Bonjour. Vous aimez le calme vous aussi ?

Tu tournes la tête vers un loup qui vient d'arriver. L'odeur du loup inconnu, parce que tu n'as pas encore eu l'occasion de rencontre un membre de chaque meute. Tu souris à cet inconnu devant toi. Tu le toises un moment, ne sachant pas
Finalement tu prends un grand moment avec de répondre, tu bailles même et regarde autour de toi, ce lieux qui est si beau et si apaisant. Ce lieux que tu aimes tant. Bon, ma grande, le laisse pas poireauter plus, tu paraîtrais impoli.

« Bonjour. Oui, j'aime ça, et vous ? »

Ta voix est légère, tu le regardes dans les yeux, toujours ce sourire léger sur les babines, il est presque naïf, et tu le sais bien, mais tu ne peux pas faire autrement, tu es comme ça. Pour le moment, rien, ou presque n'a pu entacher cette bonne humeur que tu entretiens..

Je m'installais tranquillement au coté de cette louve. J'avais bien envie de faire connaissance, en sachant qu'elle avait l'air de bonne humeur ! cela allait facilité notre conversation ! c'était pas la première fois que je rencontrais un membre d'Annalee, c'était la...troisième ? j'étais sur le bon chemin ! Cependant, la louve m'était un certain temps pour répondre, m'enfin bon, j'étais quelqu'un d'assez patient.

-Bonjour. Oui, j'aime ça, et vous ?

Sa voix était douce, décidément toutes les louves que j'avais rencontré étaient douces ! rarissime ! ou alors j'étais chanceux...ou alors j'avais l'air suffisamment sympathique pour qu'on le soit avec moi aussi ! Je répondais calmement à mon tour, en m'asseyant tranquillement, le regard fixant l'horizon. J'avais une sacré carrure, cela se voyait ! je n'étais pas guerrier pour rien !

-J'apprécie également le silence. Et cet endroit m'avait l'air pas mal pour méditer. Je suis Croc-Blanc, un loup des Kohinoor. Et vous ?

Je disais cela avec sympathie ! j'étais plutôt amical !

Tu souris à cet inconnu qui se nomme Croc Blanc. C'est donc cela l'odeur du Kohinoor ? Alors pensant cela, tu l'enregistres et la garde dans un coin de ta tête. Toujours, tu regardes le loup à la fourrure tricolore, tu l'aimes bien sa fourrure, tu la trouves rigolote même. Puis, tu entreprends de détailler ce loup massif face à toi, sans arrière pensée, juste par curiosité. C'est un loup massif, taillé pour le combat, alors, tu espères n'avoir jamais à te battre contre lui, parce toi, petite brune, tu ne pourras jamais le battre, tu te ferrais étouffer par son poids et par sa taille.

Doucement, tu soupires, tu mires en silence l'horizon, ta fourrure est balayée par le vent venant de cette mer pourtant calme. Tu souris, tu souris à la mer, cette belle dame coléreuse parfois. Pourtant tu l'aimes beaucoup, impétueuse et magnifique, elle incarne pour toi la Liberté. Pourrais-je un jour, être aussi libre que toi ?

Puis, sans pour autant te retourner, tu regardes le loup et répond toujours aussi doucement.

« Le silence, je le chéris, pourtant, j'adore parler, n'est-ce pas paradoxal ? Antigone, d'Annalee, enchantée ».

Tu te présentes, sans fioriture, tu n'aimes pas ça. Tu aimes les choses simple.

Elle m'observa pendant un certain temps, aillant l'air d'apprécier quelque chose...Il était pas rare qu'on me regardait ainsi, j'en avais l'habitude. Puis elle se mit par contempler cette mer paisible. J'en faisais de même.

-Le silence, je le chéris, pourtant, j'adore parler, n'est-ce pas paradoxal ? Antigone, d'Annalee, enchantée .

Je fermais mes yeux, laissant le son des vagues se brisant contre la falaise m'apaiser, laissant ce vent salin ébouriffer ma fourrure, laissant ce soleil me chauffer un peu. J'étais très détendu, posé, un besoin que j'avais ! et j'étais comblé ! Le temps était beau, le ciel aussi bleu que la mer. En bas de cette falaise, on pouvait y voir les écumes des vagues, c'était beau à regarder. Même un grand guerrier comme moi avait besoin de ces moments paisibles ! Même ma conscience appréciait cela, qui en redemandait encore de ce calme ! Je rouvris les yeux, laissant découvrir des yeux dorés. J'orientais ma tête vers elle, puis je répondis.

-Cela ne me choque pas. Je trouve que c'est une très bonne combinaison. Dis-moi Antigone, d'où venez-vous avant votre arrivée sur cette île ?

Tu t'étires et te lèves pour marcher jusqu'au bord de l'eau, les deux pattes avant dans l'eau, tu t'assois sur le sable chaud. Tu tournes la tête vers le mâle en lui faisant signe de te rejoindre.
Puis, tu te remets à regarde l'eau en souriant, tu grattes un peu de la pattes, faisant voler un peu de sable et tu regardes ensuite ton trou se refermer à cause de l'eau. Tu soupires doucement.

«D'où je viens ? J'ai vécu dans des terres, dans le sud de l'Europe et toi ? ».

Tu lui souris, puis tu repenses à ta vie là-bas. Tu l'aimais bien, mais ici, tu te sens mieux. Les terres sont, dans un sens, moins dangereuse.

Elle s'étira et décida de s'approcher de l'eau. Quelque chose me disait que je devais la suivre. D'ailleurs, une fois à proximité de l'eau, la louve se tourna la tête pour me faire signe de la rejoindre, ce qui ne me dérangeait pas réellement...Après un petit moment de calme en observant cette mer sans fin, elle me répondit.

-D'où je viens ? J'ai vécu dans des terres, dans le sud de l'Europe et toi ?

Je répondis presque aussitôt, toujours d'une voix remplie de sagesse.

-Tu étais loin dis-donc. Moi je viens des Grands Lacs, dans le Canada. J'étais alpha d'une meute, maintenant je me retrouve ici. Cette île n'est pas habitée par les humains, c'est déjà ça. Mais il y a quelques loups assez psychopathes apparemment...

Les petites vagues venaient se brisaient entre mes pattes. Cela faisait une drôle de sensation, ressentir l'eau qui courrait sous tes coussinets. Mais c'était agréable, mais surtout, apaisant !

Tu l'écoutais en silence, regardant les vagues se briser à tes pattes, tu soupire doucement et ferme les yeux quand une grosse vague que tu n'avais pas vu vient s’abattre sur toi. Tu lâche un grognement, mécontente. Fallait toujours que ça n'arrive qu'à toi, à croire que tu avais la poisse avec ça. Alors, tu soupires, te lèves et t'ébroues énergiquement pour faire sortir le plus d'eau possible de ton pelage, éclaboussant au passage Croc Blanc juste à côté de toi .

Tu le regarde et sourit un peu, amusée tout de même par cette vague et tu décide de te jeter doucement sur lui pour le pousser dans l'eau. Cette vague t'avais donnée l'envie de jouer, tu avais, un instant, envie d'être un louveteau, courant partout.

«».

La louve ferma les yeux un petit moment, mais ce peu de temps avait suffit pour qu'une vague la surprenne. C'était amusant à regarder ! Elle était un peu mécontente, mais ça n'allait pas durer. Elle s'ébroua en m'éclaboussant au passage ... et me regarda étrangement. Je ressentais cette drôle impression qu'elle avait envie de jouer dans ses yeux...et c'était bien ce qui allait se passer. Elle me bondit dessus doucement pour tomber dans l'eau. Je ne tentais pas de résister, vu qu'il n'y avait pas d'hostilité.

D'un mouvement doux, je l'attrapais avec mes pattes pour l'emmener dans l'eau avec moi. En fait, on était entrain de chahuter comme des gros gamins. Des loups adultes jouant comme des louveteaux de quelques mois. Et parfois, cela faisait du bien. J'acceptais son jeu.

Te voilà traîné dans l'eau, le loup est plus massif que toi, tu te débattais gentiment, en vain. Tu ris doucement, lui assénant un coup de patte au visage, rien de bien méchant, tu espérais juste que le loup te lâche.

Tu souriais, comme une gamine. Te voilà de retour en enfance, chahutant parmi les louveteaux. Mais cela ne te déplaisait pas, en faite, tu en avais envie, tu avais besoin de te détendre.

Tu te débattais toujours, et plus la mer approchait, plus tu savais que encore une fois, tu allais finir immergée.

«».

Croc Blanc

feat PARTICIPANT, PARTICIPANT & PARTICIPANT

Ce petit moment de détente me fit le plus grand bien, et cette louve était assez sympathique. C'était rigolo car au fond, on ne se connaissait pas, mais c'était comme si ça l'était ! Mais ce n'était pas déplaisant. Elle se débattait un petit peu, il était vrai que j'étais assez imposant. Quelques coups de pattes amicales tout en souriant, j'avais devant de moi un louveteau. Derrière je voyais une petite vague arriver, je saisissais la louve pour la remonter un peu, histoire de ne pas la laisser boire la tasse...c'était un réflexe comme un autre.

L'eau était bonne, on y était bien dedans, rien de mieux pour se détendre ! Je décidais ensuite de sortir un peu de l'eau, et de me vautrer comme une grosse anguille sur le sable, cela faisait comme un « POUF » avec quelques sables qui volaient, puis je me retournais, les quatre fers en l'air, le soleil contre le ventre, ça faisait du biiiennnn !!!!

Fiche de liens (c) Miss Yellow

deuxième up après je clos

Mauvais compte. uwu

Le loup te dégagea sur le côté afin que tu ne te prennes pas la vague dans le museau. Tu souris et le remercies d'un hochement de tête. Tu patauges tranquillement dans l'eau qui est à bonne température. Ni trop chaude, no trop froide. Tu souris et t'étires.

Finalement, tu vas rejoindre Croc Blanc, étalé dans le sable un peu plus loin, et comme lui, tu t'allonges dans le sable pour te reposer un peu. Tu l'apprécies beaucoup, ce loup que tu viens de rencontrer. C'est comme si c'était un ami d'enfance. Et ça, tu t'en réjouis, car pour le moment, tu n'as eu aucun rencontre hostile avec un loup.

Tu soupires doucement et le regarde.

« De quel meute viens-tu toi ? ».