Vous êtes un loup, encore dans votre lieu d'habitation. Votre plus grande force est une qualité bien particulière. Vous êtes le plus rapide ou le plus fort, le plus diplomate ou le plus roublard... Cette qualité est votre "qualité élite", où vous surpassez les autres loups autour de vous.
Une île existe, loin de chez vous. Les loups y sont enlevés par une force inconnue. Tous ont, comme vous une qualité élite. Si deux meutes sont dirigées par des louves, une reste sans Alpha, laissant ses membres perdus, et sans ressource.
Somnolent, vous allez vous coucher... Vous réveillerez-vous au même endroit ou sur cette île au milieu de l'océan ?
Sarkan
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Vous êtes un loup, encore dans votre lieu d'habitation. Votre plus grande force est une qualité bien particulière. Vous êtes le plus rapide ou le plus fort, le plus diplomate ou le plus roublard... Cette qualité est votre "qualité élite", où vous surpassez les autres loups autour de vous.
Une île existe, loin de chez vous. Les loups y sont enlevés par une force inconnue. Tous ont, comme vous une qualité élite. Si deux meutes sont dirigées par des louves, une reste sans Alpha, laissant ses membres perdus, et sans ressource.
Somnolent, vous allez vous coucher... Vous réveillerez-vous au même endroit ou sur cette île au milieu de l'océan ?
Sujet: Insupportable tension - Libre Dim 31 Aoû - 19:11
Yluziah était furieuse. Elle ressentait cette sensation bouillonner dans son corps depuis plusieurs minutes. Et au final, arrivée au milieu de la forêt des plumes, elle tomba sur un cadavre. L'odeur insupportable la fit se figer et observer. C'était un charnier. Elle s'assit et se mit à pleurer. A chaudes larmes.
Couinant comme un louveteau, elle se ressaisit rapidement pour ne faire aucun bruit. Pleurer en revanche, elle ne pouvait pas s'en empêcher.
Elle était seule, elle était tendue. Tout autour d'elle, le territoire n'était pas sécurisé. Elle pouvait tomber sur des loups d'autres territoires, ou des solitaires, à tout moment. Yluziah était comme un enfant perdu, déraciné. Et pire encore, incapable de savoir où étaient les limites. Elle était profondément insécure.
Changer de territoire était impossible, devenir solitaire un suicide. Autour d'elle, tout partait à vau-l'eau. Bliss lui manquait. La sécurité d'une meute soudée lui manquait. Et si elle n'était vraiment pas à sa place ici ?
Eydis avait rejoint la meute d'Iselwyn il y avait peu de temps, et, même si elle se forçait à se dire que sa place était sur cette île étrange, que c'était son destin de rester ici, elle n'arrêtait jamais de penser à son ancienne vie. Perdue dans ses pensées, elle ne regardait même pas où elle allait. Quand elle allait relever la tête, elle percuta soudain un arbre. Se relevant, honteuse, elle espérait que personne ne l'avait vu. Vlad, qui lui avait fait rejoindre la meute à son arrivée, ne lui avait pas encore fait découvrir le territoire. Elle allait retourner sur ses pas, quand elle entendit des pleurs. Levant la truffe, elle sentit une odeur...Un autre loup. Et, avec un peu plus de précision, une femelle. La louve grise soupira de soulagement. Elle avança, la truffe au sol, pour découvrir qui était cette inconnue. La louve venait d'arrêter de pleurer, ou du moins de faire du bruit en pleurant. Elle fixa la louve au pelage brun,avant de faire quelques pas vers elle. - Heu, bonjour ? Comment t'appelles-tu ? Eydis pouvait peut-être lui sembler très direct, mais il fallait bien qu'elle s'assure que son territoire, du moins celui qu'elle pense être celui de sa meute grâce à l'odeur de ses congénères, soit protégé. Avant de laisser la louve répondre, elle continua, afin de la mettre un peu plus à l'aise. - Moi, je m'appelle Eydis. Elle regarda un peu autour d'elle. Elle ne perdait plus ses poils, non pas parce que la chaleur se dissipait, bien au contraire, mais parce que ses poils ne pouvait pas être plus court. Elle se rendit compte que sa gorge était sèche. Elle comptait bien faire un tour au lac, près duquel elle avait fait la rencontre de Siliah et Vlad. Au moins, elle n'avait plus faim, puisqu'elle avait manger juste avant de partir.
Yluziah sursauta et tourna son regard vert en direction de la nouvelle arrivante. Secouant rapidement sa tête, tentant de sécher ses larmes, mais elle ne se fit pas d'illusion.
- Je suis Yluziah, guérisseuse d'Iselwyn.
Puis elle se présenta et la louve esquissa un petit sourire, un peu fade, mais sincère. Elle avait du mal à passer d'un comportement à l'autre aussi vite, vu l'humeur sombre qu'elle trimbalait depuis des jours.
Soudain, elle renifla l'air, et se redressa. Les loups étaient tous sensibles à cette odeur. Celle de la fumée. Elle pensait que les flammes d'un coin de la forêt se seraient contentées de s'éteindre. Mais non. Elle sentait l'odeur du feu et sa chaleur irradier partout.
- Nous devons partir ! dit-elle en paniquant. Vite ! Le feu se propage !
Elle ne pouvait pas courir longtemps, et l'odeur du feu serait un handicap. Mais elle devait empêcher l'une d'entre elle de finir en barbecue.
La louve s'était présenter, et Eydis soupira de soulagement en sachant que c'est une membre de sa meute. Mais, voyant l'air paniqué de la louve qui venait de lever la truffe en l'air, elle fit de même : une odeur âcre et insupportable emplissait ses poumons. Yluziah lui hurla : - Nous devons partir ! Vite ! Le feu se propage ! Aussitôt, Eydis se redressa et couru, elle ne savait pas où elle allait. Elle couru le plus vite possible, pour s'éloigner le plus possible de cette fumée et du feu. Elle ne prenait même pas le temps de voir si Yluziah la suivait. Essayant tout de même de lever la truffe pour humer son odeur, la fumée couvrait toutes les senteurs. La louve grise s'arrêta subitement. Elle était juste devant une tanière. Était-ce une bonne idée de s'y cacher ? Ou devrait-elle plutôt partir plus loin pour éviter de s'y retrouver piégée ? Son instinct lui disait de continuer, et c'est ce qu'elle fit. Ses poumons commençaient à lui brûler, mais sa vie comptait plus que sa simple douleur. Là ! Une rivière. Une rivière malheureusement asséchée. Mais peut-être qu'elle serait assez éloigner une fois sur l'autre rive. Ne restant que de la boue sèche sur le sol de l'ancienne rivière, elle la traversa en courant, sans s'arrêter. Une fois sur l'autre rive, elle regarda derrière elle. Yluziah l'avait-elle suivie ?