⊹ the song of the star enchants my heart

Le mâle embrasa l'horizon qui s'offrait à lui d'un regard profondément ennuyé. Il ne se sentait absolument pas à son aise en ce lui beaucoup trop découvert à son goût, il se sentait faible, faible car il était trop visible, mais la curiosité était plus forte que tout le reste et il s'était approché de ce lieu, en un territoire qui n'était pas ennemi, mais où il n'était normalement pas libre de se déplacer. Mais Atlas n'en avait cure, il ne comptait pas chasser, juste se promener un peu. Et il se souciait peu de qui il pouvait rencontrer ou pas.
Doucement il s'avança sur la surface fraîche et instable qu'était le sable. C'était nouveau pour lui, dans son ancienne vie, jamais il n'avait connu de telles étendues sablées, ni même la mer à vrai dire, immense et déchaînée. Elle ne donnait absolument pas envie de s'en approcher, d'autant plus que le sel qui s'en dégageait le rebutait profondément, agressant ses narines.
Il s'assit sur le sable, sortant ses griffes afin de gratter la surface, le sable était plus compact, plus humide sous la première couche. Atlas n'aimait décidément pas cet endroit qui n'avait rien de charmant, surtout pas avec ce ciel grisâtre et nuageux. Il n'y avait aucune trace de vie. C'était désolant.
Atlas poussa un bref soupir en se relevant. Même marcher dessus était plus malaisé qu'ailleurs. Tranquillement, il s'avança de l'eau, les vagues se brisaient, l'écume jaillissait, et venait lécher le sable. L'eau semblait glaciale, et elle l'était, le loup en eut la confirmation lorsqu'il se retrouva les pattes mouillées à force de s'être trop approché.
Il n'aimait pas cet endroit, non, et souhaitait de pas s'y attarder trop longtemps. Mais visiblement, le destin en voulait autrement, car l'air vif lui rapporta une odeur étrangère. Et un loup ne tarderait pas à fondre sur lui, sans doute pour lui sommer de partir. Réprimant un grondement, Atlas détourna la tête de la mer et fixa de ses yeux dorés insondables, la source de l'odeur.

Un ciel gris, le sable humide sous mes pattes beiges. Je restais couché au bout de la plage, sur la faible couche de neige. Je combattais vaillamment la fatigue, voulant rester debout pour observer le magnifique soleil se coucher et tomber entre les flots qui la prennent dans ces yeux. Je tombais néanmoins peu à peu dans la fatigue, les yeux à demi fermé et... Du sombre, le noir.

"Maman, des étoiles c'est quoi ."

"Les ancêtres de ta lignée, ma magnifique Tala. Tous ceux qui sont mort vaillamment, au combat et pour leur meute. Les loups d'Inde, du Canada, d'Europe et de Sibérie... Tous ceux le mon amour. Tu vas aller les rejoindre un jour , et moi aussi, et le jour que je pourrais t'observer en haut... Sache que je serais fière de toi."

"C'est magnifique maman... Mais tu ne mourrais jamais, je te le promets !"

Des éclairs, des grondements et un ordre de loup sombre sortant du bois. Le sang qui s'accumule sur mon pelage maculé, mes yeux brillant de peur. Près de ma mère. Ces yeux verts me scrutent et elle me souffle :

"... Je vais aller rejoindre les étoiles en haut. Tu te rappelles de la discussion que nous avons eux . Je t'aime tellement ma Tala, louve des cieux."

Je me réveille en sursaut , les yeux écarquillés et le cœur battant. Un cri reste bloqué dans ma gorge, et une durée d'adrénaline me force à bondir rageusement sur le sol de sable. Je me mets à courir, courir, courir et pense que je ne fais que sa pendant toute ma vie. Je n'ai pas su défendre mes parents... Je jette un regard plein de tristesse au ciel étoilé et ralenti doucement. Je pose ma patte dans l'eau glacée, et ferme doucement mes yeux jade. Un long hurlement sort de ma gueule, la tête pointée vers les petits points qui brille haut dans le ciel. Si mes compagnons de meute l'entendent, ils seront que je veux rester seul un instant. Alors que j'allais plonger vers mes pensées, une tache noire se mouvant dans l'ombre me tape l'œil. Je ne l'avais pas vu ! Et si c'était un espion ? Mes poils se dressent sur ma nuque , mais retombe vite quand je le sens. L'odeur de la vrai terre , pas Sarkan. Je m'approche doucement de lui et lui dis d'un ton calme , un peu désolé pour lui :

Viens tu juste de te réveillé ici ?

(Puis-je me joindre au sujet ? :3)

Sa ne le dérange pas perso , faudrais demander à Atlas C:

(pas de problème & désolée du temps de réponse, j'étais en examen ^^')

Une louve s'approchait de lui. Au pelage dorée et aux yeux d'un vert étonnant. C'était la première fois qu'Atlas se retrouvait face à un loup possédant de telles yeux mais il ne montra absolument rien, restant totalement fermé. Doucement la louve s'approche et Atlas la laisse faire. Il sent qu'elle n'est pas dangereuse, aucun signe de l'indique, et elle ne gronde pas, sans doute est-ce la curiosité qui la mène à lui. Chose qui lui est confirmée quelques instants plus tard lorsque, d'une voix douce elle demande si il vient juste de se réveiller ici. Elle semble désolée pour lui. Elle ne devrait pas l'être. Atlas la fixe droit dans les yeux, les siens, d'une chaude couleur doré et pourtant glaciaux, sondèrent ceux de la louve. Il secoua la tête, baissa légèrement l'échine avant de se redresser et de répondre simplement « Non. » Un simple petit mot qui pouvait lui coûter beaucoup, selon l'humeur de la louve. Elle avait tort, il était là depuis longtemps, simplement il préférait rester terrer dans les bois, parce qu'il n'avait connu que cela. Cela lui rappelait sa vie d'avant. Il avait bougé, exploré les terres, mais c'était la première fois qu'il se rendait ici. « Mais ne t'inquiète pas, je ne suis pas venu ici pour vous voler du gibier. » Atlas hésita à ajouter que c'était simplement la mer qui l'avait intrigué, mais il préfère se taire. Moins on en sait sur lui, moins il parle, et mieux c'est.

Tala -> Atlas -> Ysmir

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