L'endroit est merveilleux... Ma rencontre serat-elle pareil ?

Je marchais depuis déjà un bon moment et... Je m'étais perdue. Incapable de bien me repérer, j'avais fini ici. Bon, au moins, il fallait l'avouer, l'endroit où je venais d'atterrir était plutôt sympa. Quelque agacée tout de même, je marchais d'un bon pas avant de me mettre a trotinner avec élégance. Il fallait que je me défoule ou j'allais exploser. Arrivée sur cette mystérieuse ile depuis peu et déjà en train de faire mes premières expériences. Bonne et mauvaise, de toute façon, il fallait de tout.

Je ne fessais plus vraiment attention où je posais mes pattes d'ailleurs. J'aurais pu tomber et me fracasser le crâne que je ne m'en serrais même pas rendu compte. Le temps filait, rien necservaitcde vouloir le fuir, sa morsure ne se fessait que plus amère. C'était là bien la seule chose que j'avais retenu de ma mère au passage. Cette pensée me fit sourire et ma gaité habituelle me rattrapa de nouveau. Mon regard caramel diré était de plus en plus demandeur de belles choses. Ici, j'étais servi. Je ne voyais pas du tout où je e situais sur Sarkan, mais une chose était sûre, l'endroit me plaisait.

Dick continua son exploration de Sarkan, il arriva dans une grotte qui lui était inconnue, l’eau est présente un peu partout, reflétant son reflet un peu partout. Aux traces présentes sur le sol et aux diverses odeurs présentes dans la grotte, Dick comprit qu’il se situait en terre neutre.
Il s’engagea à l’intérieur de la grotte, l’air avait une odeur d’humidité et de renfermé, une odeur certes écœurante, mais on s’y habitue facilement.

Dick était plus que fasciné par cet endroit mystérieux, il entendait le ploc-ploc de l’eau qui tombe sur le sol, mais il entendait également le crissement des griffes d’un autre loup sur la roche, ce qui signifiait donc qu’il y avait un autre loup dans cette grotte.
Dick grogna, c’est raté pour explorer cet endroit tranquillement et sans être espionné. Reste plus qu’a espéré que ce deuxième loup le laisse tranquille.
Pourtant à l’idée qu’il y est un autre loup dans la grotte rendit Dick plus méfiant, et son exploration n’est plus aussi appréciable qu’au début. Donc pour régler ce problème, il ne reste plus qu’à savoir à quel genre de loup Dick à affaire.

Mais la discrétion à l’intérieur d’une grotte qui produit autant d’écho n’est pas le point fort de Dick ; mettez-le dans une forêt, là encore il pourra se débrouiller à essayer de passer inaperçu, mais dans une grotte, impossible d’être discret !
Au loin Dick aperçoit une forme, un loup sans aucun doute, d’une couleur clair, mais mâle ou femelle, appartient-il à une meute ou est-il un solitaire ? Impossible à dire à cette distance, l’air chargé d’humidité empêche de reconnaître une quelque conque odeur et il ne fait pas spécialement clair à l’intérieur de la grotte, donc inutile de penser y voir quelque chose de précis à plus de 1 mètre.

Je continuais mon chemin a travers l'eau qui donnait a cet endroit un cote si spécial quand... Un loup ? Une odeur attira mon attention et je m'arrêtais. Qui était ce ? Mes oreilles se dressèrent et mon regard balaya l'endroit. Dans mon champ de vision, je le vue. Impossible de savoir quel individu c'était, mais il fallait s'approcher pour en savoir plus. Toute joyeuse, je reprit mon chemin vers l'inconnu. Quelle drôle de louve je fesais... S'approcher d'un anonyme comme ça ?! Franchement Monny, tu ne tournais plus très rond. je me voyais partout ici...! Que cela donnait un beau spectacle. Je souris et vu qu'il ne restait plus beaucoup de distance entre moi et celui qui était présent aussi en ces lieux magiques. A quelques mètres de lui, je m'arrête. Pas besoin de le faire fuir ou je ne sais quoi encore. Je l'observe avec curiosité. Pas très grand, je fesais presque une tête de plus que lui. Bon, j'exagère un peu... Vous me pardonnez ?

Silencieuse, je ne dis plus rien. Une nouvelle rencontre me ferait du bien, donc hors de question de faire déguerpir celui qui pourrais d'ailleurs peut être m'aider a m'orienter. Mes grands yeux innocents détaillaient le visage de celui qui me fesait face. pas très polie tout ça dite moi. Tant pis ! on a beau dire que l'apparence ne devrais rien valoir, moi j'y accorde un peu d'intérêt tout de même. Qu'allait-il faire ? s'en aller ou rester ?

Moi aussi cette atmosphère plus qu'humide me dérangeait. Comme dit avant, j'avais l'impression que mon pelage épais captait toute cette eau et m'alourdissait. Le fait qu'il me propose de continuer la conversation dehors me fit plaisir tout en me délivrant. Je me demandais s'il connaissait bien l'endroit...? Peut être que oui, quoique, vu l'attitude qu'il avait en ce moment même, il ne serait surement pas revenu dans cet endroit. Je tournais mon regard de tous les cotés. Par où étais-je arrivée déjà ? Je ne m'en souvenais pas. Si lui non ne savait pas où se trouvait la sortie, nous étions mal partie. Je l'interrogeai du regard, espérant qu'il nous guiderai jusqu'à l'air pur. Mes oreilles bougèrent de nouveau, laissant des petites gouttelettes voleter de partout.

Puis je me reconcentrait sur Dickfar. Qui était-il vraiment ? Il ne venait pas de Kohinoor et son odeur était tellement... Etrange. On n'avait l'impression qu'il vivait partout a la fois. Un solitaire ? Cela me paraissait peut être probable. Oui, mais son caractère... Je ne le connaissais pas vraiment non plus, mais il me semblait différent. Oui, c'est ça. Il ne semblait pas pris de toutes ces règles que les loups de meutes doivent supporter. Un solitaire donc, ou plus ? Tout cela me perdait un peu. Je lui demanderais de toute façon. Peut être dehors, ou, encore plus tard. Ou simplement ne me répondrait-il pas. Oui, cela pouvait aussi être une option.

Je me mit a marcher a sa suite, d'un pas rapide et léger. Savait-il vraiment où il allait ? Je n'en savais rien, mais pour l'instant, il était ma seule possibilité de sortie. L'endroit était quand même superbe non ? Des parois de glace, des teintes allant d'un bleu mélancolique à un blanc glacial. Que dire...? Cela m'envoutait. Puis il prit la parole. Mon regard croisa le sien, mais ce qu'il dit me fit la vague impression qu'il lisait dans mes pensées. Alors comme ça j'avais raison... Il n'appartenait pas à une meute. Cela me convint, je n'étais pas contre les solitaires. Je les aimais bien même pour tout dire.

- Je me suis réveillée depuis peu sur l'Ile. Mais je compte me rendre sur Kohinoor.

Allait t-il me regarder de travers ? Il le pourrait s'il le voulait. Peut être qu'il n'aimait pas les loups de Kohinoor. Mais son avis m'importait peu de toute façon. J'avais besoin d'intégrer une meute, c'était presque vitale pour moi. Seule... Cette pensée me fit frissonner. J'aimais trop la compagnie pour m'en passer. Et puis, cette ile est un nouveau départ, autant en profiter pleinement, non ? Lui, ne devait pas partager le même avis que moi. Cela ce voyait, et il me l'avait dit , il n'appartenais a aucune meute.

Un long frisson me parcourut et mon regard s'éloigna de celui du loup. Mon passé... Hum, pour tourner la page, ne valait-il pas mieux en parler ? Oh et puis, après tout, pourquoi pas ! J'éssayais de me souvenir, de revoir les visages que j'avais voulu effacer en vain. Ma mère. Cette immonde bete a la tete d'ange. Elle, je m'en souviendrais pour toujours. Celle qui n'avait pu me donner de l'affection, qui me rabaissait sans cesse. Un grondement se fit entendre sans plus. Oui, elle m'avait énervée, mais ils y en avaient eu d'autres aussi. Des amis, de très bons amis meme. Des rigolades dans la neige, des copinages qui n'auraient pas du avoir vécu. Mon ancienne vie me paraissait bien loin maintenant. Et heureusement tiens. Ici, j'en étais certaine, je serais acceptée a ma juste valeur.

- Ma vie d'avant...? Je pense qu'elle ne fut pas des plus horribles, tout en était affreuse quand meme. Tu sais Dickfar, j'ai besoins d'attention et d'affection, et ça, ma mère n'a su me le donner. Je crois meme qu'elle ne m'a jamais aimé. Pendant toute mon enfance, elle s'est amusée a me répeter que je n'étais qu'une bonne à rien et que je le resterais. Un long soupir se fit entendre. Depuis, je me suis mis dans la tete qu'elle ne m'affecterais plus. Je vivais ma vie dans la meute, laissant ma mère rager contre celle que je devenais. C'est vrai, au fond de moi, cela me procurait une joie intense de la voir souffrire cette infame créature. Et ceci ne s'arrangea pas non plus quand elle découvrit ma rapidité presque surnaturelle. Elle me disait erreur de la nature quand les autres en restaient sans voix. Oui, elle aura voulu me détruire jusqu'au bout. Aujourd'hui je ne veux plus y penser, d'après moi elle n'en vaut pas le coup.

Je m'arretais, presque éssouflée. Comment allait-il prendre ces avoeux ? Mal ? Comme si j'étais une louve qui se montrait ingrate envers sa mère ou me comprendrerait-il ?

- C'est un réusmé bien évidemment