[Entraînement solo] Course matinale

Le soleil rayonnait, éclairant la plage noire de ses chauds rayons matinaux. La chaleur ne s’était pas encore abattue sur Sarkan. La fraîcheur de la nuit embrumait encore l’air. Il n’était qu’une question de temps avant que l’atmosphère ne soit réchauffée.

Yingzi s’étira, baillant à s’en décrocher la mâchoire. Ses muscles étaient encore légèrement engourdis par le sommeil. Il leva le museau en l’air, appréciant l’air frais qui s’attardait en ce doux matin.

Il trottina, le long de la plage, appréciant la sensation que procuraient ses pattes qui s’enfonçaient dans le sol. Il avait envie de vider ce trop-plein d’énergie qui envahissait son corps, de s’entraîner jusqu’à l’épuisement physique, jusqu’à cet agréable sentiment que procurait un dépassement de soi. Fort de cette envie, il accéléra l’allure, trottinant plus rapidement puis galopant sur la plage.

Ce n’était qu’un échauffement. Il sentait ses muscles se préparer à l’intensité de l’effort qui allait suivre. Courir sur le sable n’était pas évident ; Ses pattes s’enfonçaient à chaque pas, c’était bien moins simple que courir sur un sol dur.

Puis, sentant son corps prêt pour la suite, bifurquant sur sa droite, Yingzi s’enfonça dans la mer. L’eau salée lapait ses pattes jusqu’à ses cuisses. Il continua à galoper, parallèlement à la plage. L’eau ralentissait ses mouvements, entravait sa course : les efforts à fournir étaient bien plus conséquents que sa course hors de l’eau.

Ses muscles chauds luttaient contre la mer et les vagues. S’obligeant à garder une allure constante, le loup noir dû se surpasser et ignorer les cris de douleur de son propre corps. Les babines retroussées, respirant fort, le cœur battant à tout rompre, il galopait dans cette étendue d’eau salée. Plus les secondes et les minutes s’égrenaient, plus le moindre pas était épuisant, plus l’effort demandait des ressources. Yingzi couru tant qu’il put, allant au bout de ses limites, les crocs serrés.

Jusqu’à la pierre, là-bas, s’encouragea-t-il lorsqu’il sentit que son corps ne pourrait en supporter longtemps davantage.

Lorsqu’il atteignit ladite pierre, il ralentit l’allure jusqu’à marcher, épuisé et haletant. Recouvrant son souffle, son rythme cardiaque se calmait. Le loup noir continua à marcher au bord de l’eau pour ne pas traumatiser ses muscles par un arrêt brutal, puis il se roula un petit moment dans l’eau salée. Le contact frais de l’eau lui fit du bien et l’apaisait. Yingzi se releva, s’ébroua, puis repartit en trottant doucement à la recherche d’un petit étang où il pourrait se désaltérer.

Je parle au nom des Forces, de la Puissance et de la Justice !

ENTRAINEMENT SOLO REUSSI

Yingzi gagne 1% de jauge. Il faudra veiller à l'avenir à marquer QUEL aspect est travaillé (force ou agilité) même si c'est évident dans le texte.

Ce jugement fait loi.

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