Sommes-nous condamnés ?

Cette fois-ci, Sevuk était passé par la roche noire. Le blanc de la Falaise Tuncay lui faisait trop mal aux yeux avec la lumière solaire réfléchie. Son corps souffrait déjà de la chaleur. Chaque pas laissait une trace de sueur. Alors, autant préserver ses deux prunelles. Il avait pu découvrir l'odeur si caractéristique du soufre. Il ne l'avait pas appréciée. Pour la fuir, son allure s'était accélérée. Erreur stupide. Il crevait encore plus de chaud. Son poil noir était un lourd handicap à porter. Son pelage, peu préparé à cette soudaine chaleur, ne ressemblait plus à rien. Ici et là des touffes étaient parties pour laisser place à la fourrure d'été. Il y avait aussi cette douleur dûe à sa blessure récoltée lors de chasse en meute. Il avait posé un cataplasme de Rhodiole, mais cela restait long à cicatriser. Et les plantes commençaient à souffrir des hautes températures. Si cela continuait ainsi, il sera obligé d'aller trouver son bonheur dans les territoires des voisins.

Enfin, entre deux halètements, Api Bara laissa la place à l'Etang Paysun. Il y avait peu d'eau sur les terres enneigées. Les loups et les herbivores se la disputaient. Mais ici, sur cette petite île sans habitants ni proies, il devait bien y en avoir ! Peut être même pourra-t-il ramener cette bonne nouvelle aux siens et chasser leur inquiétude ? Alors, il s'élança, l'espoir au coeur. Ses espérances se brisèrent comme un fragile flocon de neige au contact de la peau. Il avait en face de lui la même situation qu'à Kohinoor. Une mince couche de liquide. Il se laissa tomber dans ce mélange vaseux. Son être apprécia cette fraîcheur. Mais sur son visage perlèrent quelques gouttes salées.

Contexte

"Petite phrase"

Il faisait tellement chaud dans les derniers jours, que j'avais de la misère à supporter, malgré que j'avais une fourrure beaucoup moins épaisse que certains loups, mais j'avais chaud. Puis, par ailleurs, nous devions trouver de l'eau, avant de mourir de soif complètement. La majorité des points d'eau étaient asséchés. Alors, j'étais partie trouver de l'eau et j'avais profité de la marée basse pour aller sur Neona Sarkan. Alors, j'avais traversé la mer et j'étais maintenant rendue. Je traversais l'île et je me rendis à l'étang, mais ce que je vis, me fit beaucoup de peine, il n'en avait plus ici non plus. Je soupirais, qu'Est-ce que nous allons faire sans eau, on ne pourra pas vivre longtemps ainsi.

Car, j'avais pensé qu'il aurait pu avoir un peu d'eau, car il n'y avait pas âme qui vive, mais je vis qu'il n'en avait pas. Je soupirais puis sans que je m'en rendre compte, quelques larmes glissaient sur mes joues. Sans doute, que je pleurais sur mon sort, cela faisait des mois, que je n'avais pas eu de nouvelles de mon Kenshin. Puis, il y en avait également pour l'eau. Je m'assis un peu plus loin pour réfléchir, malgré que les larmes coulaient de nouveau sur mes joues et elles finirent par se tarir, mais je sentis l'odeur d'un autre loup. Il venait du Kohinoor, c'était un loup noir qui était couché dans l'étang, il semblait aussi découragé que moi. Alors, je me levais puis je m'approchais de lui. Il y avait un mince filet d'eau, alors, j'entrais moi aussi à mon tour et je me couchais de biais au loup noir et le saluait.

"Bonjour."

Il regarda ses gouttes couler et terminer leur éphémère course dans le mélange vaseux. Quel dommage que les larmes soient si salées. Si elles avaient été consommables, il aurait pu se réconforter avec. Mais leur sel était un obstacle. Il lui rappelait l'Oécan qui entourait Sarkan et empêchait toute fuite. Tout retour en arrière, vers les siens, était interdit. Dans sa tristesse, une voix féminine lui parvint. Sevuk papillona des paupières pour chasser ce voile flou. Il tourna lentement la tête et son regard brouillé se posa sur une louve au pelage tricolore, mais surtout court. Il songea qu'elle devait mieux supporter la chaleur. Les membres d'Annalee étaient avantagés face à ceux du Kohinoor. Mais au niveau ressource en eau, c'était Iselwyn qui était gagnante. La meute de Selene était donc la plus désavantagée par cette catastrophe climatique. Comme aucune tension réelle n'avait été ouvertement déclarée, la sympathie pouvait encore avoir lieu. Alors, il répondit d'un ton neutre. Sa gaieté et optimisme naturels étaient aux abonnés absents.

"Bonjour. Je me nomme Sevuk, membre de la meute des Terres Enneigées. Enfin, plus si enneigées que çà actuellement ... Et vous ?"

Contexte

"Petite phrase"

Malgré que je voyais un peu flou, je trouvais que le mâle noir était un beau loup. Il avait le poil long et épais, des terres du Kohinoor, moi j'avais le poil court d'Annalee, mais j'avais chaud quand même. Ce que je savais, c'est que le Kohinoor avait beaucoup de misère à survivre à cette chaleur et je savais que la seule réserve d'eau potable et qui en avait encore beaucoup était le lac.

Il semblait malheureux comme tous les loups, tout le monde avait peur de mourir de soif. Ensuite, il se présenta sous le nom de Sevuk, disant qu'il venait des terres enneigées qui ne l'étaient plus vraiment. J'hochais la tête. Je répondis à ses questions.

"Enchantée de vous rencontrer Sevuk."

Je lui souris et je répondis à mon tour.

"Je m'appelle Kayleen, je viens d'Annalee."

Ensuite, je restais dans le mince filet d'eau, au moins, il me rafraîchissait un petit peu.

La louve se présenta sous le nom de Kayleen. Sevuk prit le temps de graver ce nom assez compliqué dans sa mémoire. Puis, il remarqua qu'elle encore la force de sourire. Penser à cette expression faciale lui fit songer qu'en manquant trop d'eau, ils risquaient de ne plus avoir de salive. Et donc ne plus pouvoir parler. Son imagination lui montra avec perversion un monde où le silence régnait et où les loups ne pouvaient plus communiquer. Un monde rempli de muets aux yeux tristes et aux corps faméliques. Des cadavres ambulants. Quelle affreuse vision ! Vivement, il chassa ces horribles images. Il ne fallait pas que son esprit profite de sa faiblesse pour le faire souffrir plus que de raison. Vite, il devait trouver une moyen de diversion ! La membre d'Annalee ferait parfaitement l'affaire. Il s'empressa de lancer la discussion.

« Pensez-que ce début de sécheresse soit dû aux plantes rouges ? Elles colonisaient les points d’eau. Peut être que leurs racines nous ont volé notre eau ? »

Contexte

"Petite phrase"

Alors, je regardais le loup noir Sevuk, j'étais contente de trouver quelqu'un avec qui parler mais j'avais également hâte que la chaleur diminue. Sevuk semblait dans ses pensées. Alors, je lui souris puis ensuite, après un petit temps, Sevuk parlait. J'écoutais ce qu'il disait. Il me demandait si ce début de sécheresse pouvait avoir rapport avec les plantes rouges, là, il n'y en avait plus, mais elles avaient été près de l'eau. Il disait qu'elles avaient colonisés nos points d'eau, ce qui était en effet vrai, ensuite, il me demandait si je pensais que les racines auraient bien pu voler notre eau. J'haussais les épaules et je dis.

"Je ne sais pas, c'est vrai que cela a un certain sens. Elles avaient pris racine dans nos points d'eau, mais je ne pourrais pas vraiment dire si c'est vraiment ça qui aurait pu nous emmener la sécheresse, mais cela pourrait être possible, effectivement."

Il hocha la tête. Kayleen n'était pas plus avancée que lui. Elle non plus ne savait pas quelles pouvaient être les causes de cette chaleur. Ils étaient cantonnés à faire des hypothèses. Heureusement que Sevuk n'était pas du genre à vouloir tout savoir à tout prix. Sinon, il ne s'en sortirait pas avec tous ces mystères. Ils étaient comme condamnés à subir tout en restant dans l'ignorance. Quoique, peut être Morpheus avait des réponses ? Mais il n'avait plus été visible depuis quelques temps. Ils devaient se débrouiller seuls, avec pour seul soutien leur meute respective.

"Quelle vision avez-vous de l’avenir qui nous attend ?"

Une jolie question ouverte, qui permettrait de briser le silence pesant. Mais aussi d’en savoir plus sur son interlocutrice. Parce que rester silencieux tout en se regardant, ce n’était guère agréable. Une conversation était bien plus enrichissante et sympathique.

Contexte

"Petite phrase"

Ensuite, je restais silencieuse un petit moment. J'étais dans mes pensées un peu moroses à cause de la disparition de mon compagnon. Cependant, je me secouais pour oublier cela, j'étais en compagnie de quelqu'un, alors ces pensées devaient rester au fond de ma tête et j'aurai qu'à les sortir quand je serai de nouveau seule. J'allais partir une conversation, mais Sevuk me devançait, il me demandait quelle vision que j'avais de l'avenir qui nous attend. Alors, il m'avait vouvoyer mais je lui demandais de me tutoyer.

"Tu sais, vous pouvez me tutoyer, je vais me sentir plus à l'aise."

Ensuite, je pris quelques minutes pour réfléchir pour répondre à sa question. Quand ce fut fait, je le regardais et lui dit la vision de l'avenir que je voyais.

"Eh bien, dans ma vision de l'avenir à court terme, c'est que la sécheresse tombe, cela serait un bon début, puis qu'il pleuve un peu, ce qui rafraîchirait l'air . À long terme, que les meutes prospèrent, et que chaque loup puisse vivre la vie qu'il le souhaite. Trouver un compagnon, fonder sa propre famille et que les trois meutes puissent tous s'entendre."

Ensuite, je regardais un peu l'horizon et revint poser mon regard sur le loup noir.

"Et vous?"

[ Je cloture vu la date du RP ]

» Nous sommes comme des livres. ( Pv ; Zoran )
» La meute d'Azarah veux nous attaquer !
» C'est l'inconnu qui nous fait peur quand nous contemplons la mort ou l'obscurité, rien d'autre ♣ libre
» Où allons - nous ?
» ah, chaleurs quand tu nous tiens...