Hysteria [libre]

J'avais fini de faire ma tournée des frontières et j'avais décidé de venir faire un tour dans les terres neutres. Je pénétrais dans la galerie du reflet. C'était plutôt calme et je me voyais sur la surface du mur. Il ne semblait avoir personne,c'était une bonne chose, alors je marchais et me rapprochait du centre. Quand je vis quelque chose bouger sur ma droite, suivi d'un grondement. Il y avait quelqu'un, mais qui cela pouvait bien être. L'odeur de la silhouette,était celle d'un loup, mais l'odeur n'était pas celle de Sarkan. Juste au grondement que j'entendais, il n'était pas heureux de me voir, alors je me tournais et le regarda de mes yeux ambrés. Alors, il était plutôt du genre menaçant, alors je pris une position dominante, tête haute, crocs sortis et queue a l'horizontale et je grondais a mon tour.

Il n'avait pas d'affaire a me gronder dessus celui-la, surtout que c'était lui qui venait de débarquer sur l'île et non moi. Je m'en doutais que c'était un éveillé. Je continuais de fixer le loup de mes yeux ambrés, il était un loup de grosseur normale, comme moi. C'était également un loup arctique, nous avions a peu près la même masse musculaire. Il avait des yeux jaunes celui-la.

"Vous êtes sur l'île de Sarkan, sur Khthonia Sarkan, un territoire neutre, alors vous n'avez aucune raison de me gronder dessus et je ne cherche pas la bagarre, mais je ne me laisserai pas non plus me gronder dessus. Alors, je propose qu'on retrouve notre calme."

Je continuais de garder ma position dominante, mais je rangeais mes crocs et je cessais de gronder le premier, mais je continuais de le fixer.

"Par ailleurs, si vous vous calmez, je pourrai vous parler de Sarkan, car vous devez être un peu perdu, car vous venez de vous réveiller ici. Cela me fera plaisir de vous donner quelques informations sur cet endroit."

Ensuite, je regardais le loup puis j'attendais la suite des évènements.

Je continuais de regarder le loup blanc, puis peu après, que je lui ai parlé de Sarkan et du réveil, il cessa de gronder. Cependant, il partit à rire narquoisement. Il me remercia de lui dire qu'il venait de se réveiller, il disait que sans moi, il aurait été difficile de s'en rendre compte. Mon poil n'était pas retombé non plus, mais j'étais calme.

"C'est ça, vous êtes drôle."

dis-je moi aussi narquoisement, puis je le regardait puis il ne disait rien de plus. Tout à coup, le loup ne grondait plus, mais il semblait davantage en colère. Il bougeait dans tous les sens, semblait pris dans un cauchemar éveillé quelconque, alors je restais là puis je le regardais. Je n'avais pas d'autre choix d'attendre qu'il se calme, car parler dans ces conditions, ne marcherait pas vraiment.