A disturbed past

Des mouvements lents... Une approche furtive... L'oiseau devant moibat inlassablement des ailes, incapable de s'envoler. Son aile gauche est légèrement croche, sûrement pour ça. Mes yeux se rapetissent et je me tapis au sol, immobile. Le vent est en ma faveur donc il ne peutpas me sentir. Les oiseaux ne sont peut-être pas le meilleur des repars à apporter à sa meute, mais quand je trouve une proie comme ça, difficile de résister. Finalement, je bondis sur l'épervier et plante mes crocs dans son flanc. Il essaye de s'enfuir, paniqué, et j'ouvre ma mâchoire pour qu'il puisse le faire. Il volette par si et par la puis s'écrase plus loin. Je prends mon temps en m'approchant de lui, puis l'achève d'un coup de croc à la nuque. Je le secoue de droite à gauche et je repose, fière de ma prise. Cela pourrait combler un ou deu ventre. Je secoue mon pelage légèrement maculé de sang et pousse un long hurlement pour les prévenir qu'une chasse a été faits. Je reprends ensuite ma marche le long de la magnifique plage. Le sable chaud sous mes coussinets, le soleil frappant contre mon pelage doré. Mes yeux verts scrutant l'eau bleue foncés s'écrasant en vaguelette contre la rive... Je pense que je vais toujours aimer cet endroit. Je souris distraitement et plonge mes yeux derrière moi. Mon territoire, et l'île de Sarkan ... Mais surtout mes terres, les terres à notre meute. La meute où je suis bêta... Une bouffée de fierté m'agrippe et je souris intérieurement. J'ai déjà battu Syliah en me défendant contre ma place de bêta. Battus ? En pleins milieux du combat elle s'est dégonflée. "La veille du combat ? Pas bonne idée ! ". Humpf, puis elle a déguerpi vers les terre du froid. Mon museau de plissa et je secouai ma tête. Pourquoi gâcher une si belle journée en pensant à cela ?

Cela fait longtemps… Tellement longtemps…
Que je ne t’ai pas senti contre moi, trop longtemps…
Une phrase résonne dans ma tête, comme le glas qui sonna le jour de sa mort, la phrase qu’elle me dit avant de mourir.

- « Je le resterais Kenshin… Je serais à jamais dans ton cœur… Mon amour… Mon… Ange… Je… Je t’aime… Adieu… » -

Non, cela ne pouvait pas arrêter de me torturer un jour ! Ce souvenir, il me hante, comme le souvenir de celle que j’ai aimé, que j’aimerais toute ma vie.
Tomoe… Tomoe… Cesseras-tu de me hanter un jour ? Non, je ne le souhaite pas…
Kenshin était perdu dans ses pensées, il regarda le sable sous ses pattes, puis tourna la tête vers l’horizon, se perdant dans le bleu du ciel.
Il se retourna d’un coup en entendant les bruits de pas qui avançaient vers lui, puis se redressa de sa toute hauteur et fixa l’inconnue.

« Qui es-tu ? »

Gronda-t-il comme si on le réveillait d’un beau rêve, mais il n’en faisait plus depuis longtemps…

Le loup avait l'air complètement perdus dans c'est pensée. Intrigué , je le regardai un peu et soupira. Sûrement encore un nouveau sur Sarkan... Cela avait dus être dur pour lui. En fait moi , qu'est-ce que j'en sais. Le mâle sembla enfin remarquer ma présence et se leva , dresser de tout sa hauteur. J'arquai un sourcil quand il me dit en grognant :

« Qui es-tu ? »

Polie. Je doute qu'il fasse partit d'une meute... Peut être solitaire ou rebelle. Je reste assis calmement et dit d'un ton neutre :

Tala , bêta d'Annalee. Et toi ? Vient tu de te réveiller sur cette île ?

Si oui , alors je comprendrais peut être son attitude.

Kenshin se rendit compte qu’il avait affaire à une femelle et se radoucit quelque peu, ses poils se collant de nouveau à lui, comme à leurs habitudes.
Elle l’avait fixé et sûrement détaillé à sa guise, et bien, j’espère qu’elle en a pris du plaisir, car ce sera la dernière fois qu’elle pourra me détailler sans mon consentement et je ne suis pas prêt de lui donner mon autorisation.
Je repris ma voix normale, à la fois grave et calme, qui inspirait confiance à tous ceux qui… Avaient eu le malheur de le faire.

« Mon nom est Kenshin, je suis un vagabond, les raisons ne te regardent pas. »

J’allais probablement la vexer, mais qu’importe, je n’étais pas ici pour me faire des amis, mais pour me repentir de mon passé, une femelle d’une meute ne serait que l’objet de mon échec, mais de quel échec exactement ?

« Pardonne moi de te parler ainsi, mais je préfère ne pas t’impliquer dans mes problèmes, ce serait trop dangereux, aussi bien pour toi que pour moi. »

J’étais calme et on ne peut plus sérieux, elle comprendrait si elle était intelligente, mais elle restera avec moi, comme tous les autres avant elle, je lui ferais du mal, et rien ne pourra y changer, je me dois de l’éloigner de moi, pour son bien, mais avant, j’aimerais savoir certaines choses.

« Excuse moi de te demander cela, surtout après t’avoir parlé aussi mal au début, mais pourrais-tu m’expliquer où nous sommes ? Le but de notre présence ici m’indiffère. »

Le loup s’approcha de la louve à quelques centimètres de son museau, au point qu’elle du sentir son souffle chaud sur elle.
Il attendit sa réponse, en la regardant, de son regard sans émotions.

« Mon nom et Kenshin, je suis un vagabond, les raisons ne te regardent pas. »

Mes yeux se plissèrent et je poussais un léger soupir.
Charmant le loup... On aurait dit qu'il se croyait supérieur en tout, mais peut-être pensait-il aussi sa de moi. Ne pas faire de préjuger... Je plongeai mes yeux dans les siens et soupirai d'un coup sec et qui brûla ma gorge. Je lui dis d'un ton légèrement las, un peu comme à mon habitude :

hum... Désolé de vous avoir offensé.

Puis il dit :

« Pardonne-moi de te parler ainsi, 
mais je préfère ne pas t’impliquer dans mes problèmes, ce serait trop dangereux, aussi bien pour toi que pour moi. »

Je aussai un sourcil. Il ne voulait 
pas m'impliquer dans ces problèmes alors que je ne le connaissais que depuis deux minutes . Il avait l'air psychologiquement extrêmement blessé... Une vague de compassion m'envahit. Si seulement je pouvais l'aider... J'aimais aider les gens.

« Excuse moi de te demander cela, surtout après t’avoir parlé aussi mal au début, mais pourrais-tu m’expliquer où nous sommes ? Le but de notre présence ici m’indiffère. »

Puis il s'approcha de deux centimètres de mon visage, de sorte que son souffle chaud valse sur mon museau. Je restais de marbre , les pattes droites et les oreilles frémissantes. Pourquoi il faisait ça ? Néanmoins, aucun sentiment ne sortis de mes yeux moi de même. Je lui dis d'une voix neutre :

tu es sur une île, Sarkan, et personne ne sait comment partir. Tu es aussi sur le territoire d'Annale... Mais, quelles informations veux-tu exactement ?