Pain

Seirei souffrait terriblement. Une louve noire l'avait mordu à deux endroits, à sa patte avant et à sa nuque. Les deux blessures saignaient, et celle de sa patte antérieure causait une boiterie. Le coyote s'était malencontreusement rendu sur Keres, l'île des Renégats, et l'avait amèrement regretté. Il avait été attaqué d'entrée de jeu, sans avertissement ni aucune tentative d'intimidation. Il avait été évident que la louve noire n'avait eu pour désir que de le faire souffrir, de faire couler son sang - et elle avait réussi.

Le jeune coyote s'en voulait terriblement. Il n'aurait jamais dû suivre les élans de curiosité qui l'avaient conduit jusqu'à l'île des renégats. Il s'agissait vraiment de dangereux sanguinaires, et il fallait les éviter à tout prix... surtout quand on était un coyote, naturellement moins bien pourvu qu'un loup en terme de puissance musculaire! Il n'avait dû son salut qu'à sa vitesse, qui lui avait permis de semer la louve noire. Toutefois, Seirei était désormais épuisé en plus d'être affaibli par la perte de sang, et il commença à vaciller sur ses pattes. Il finit par s'effondrer, à bout de forces, la respiration saccadée. Il allait fermer les yeux un instant, avant de reprendre son chemin... même si c'était franchement dangereux de s'endormir ainsi sans aucune protection.

Kunal marchait dans les souterrains, il voulait se rendre au temple, pour se rapprocher un peu de sa mère mais son periple fut interrompu par une masse étalé sur le sol. Au premiers regard il cru d'abord a la femelle qu'il avait soigné mais en regardant mieux il comprit qu'il s'agissait d'un male. On aurait pu le croire mort mais ses flancs se soulevaient par a coup.

"Hey"

L'interpella t'il en s'approchant, desireux de ne pas se faire mordre il rajouta.

"Je suis guerisseur, je peux peut etre t'aider si tu me laisse approcher"

Il ne promettait rien, car sans savoir l'etat exacte de l'animal il ne pouvait garantir le soigner. Il garda une distance de securité attendant l'accord de la bete pour avancer vers lui. Apres tout un animal blessé et qui n'a que sa survit en jeu peut se montrer un redoutable obstacle a l'integrité physique de celui s'approchant.

Seirei était trop mal en point pour remarquer l'arrivée d'un loup, du moins jusqu'à ce que celui-ci l'interpelle. Il releva alors la tête avec effroi, clignant des yeux pour focaliser sa vision sur le nouvel arrivant. Il s'agissait d'un loup blanc, non de la furie noire qui lui avait sauté dessus; mais Seirei ne se détendit pas. Il avait depuis longtemps associé l'espèce lupine au danger.Toutefois, celui-ci lui proposait de le soigner... le coyote ne lui faisait aucunement confiance, mais avait-il le choix? Il était déjà très mal en point, et il courait plus de risques à refuser un traitement qu'à accepter qu'on s'approche de lui. De toute façon, il était fort probable qu'il ne soit pas en mesure d'empêcher un individu hostile de l'atteindre...

« S'il te plaît. Je... trouverai un moyen de te payer plus tard, » souffla le coyote.

Il n'appréciait guère l'idée d'avoir une dette envers quelqu'un... de plus, une promesse de paiement pourrait augmenter son degré de sécurité car le loup blanc aurait tout intérêt à ce qu'il se remette vraiment de ses blessures.

Kunal s'approcha, en realité il ne lui était pas venu a l'idée de se faire payer. Il observa les plaies d'un air un peu pincé, c'était moche mais ca commençait a coaguler vu que l'animal ne bougeait plus, ils ne se viderai pas d'ici que l'arctique n'ai le temps de tenter de le soigner ce qui était plutot bon signe, mais en revanche l'absence d'eau a proximité pour nettoyer la plaie était pas vraiment genial.

"Je dois verifier ta patte voir ce qui est touché peut tu la bouger?"

Il se doutait bien que cela serait douloureux mais il avait besoin de voir si les muscle ou tendons étaient touchés et dans quel mesure. La blessure a la nuque était moche mais l'inquietait moins que celle de la patte en realité, elle serait douloureuse un moment mais rien d'important n'avait été touché, rien d'irreversible!

"c'est dingue le nombre de vous qui se retrouve agonisants dans les souterrains ces derniers temps."

Seirei ne se releva pas, mais il leva sa patte en offrant une magnifique grimae de douleur lorsque la brûlure qu'il ressentait à cet endroit augmenta. Puis, il la plia un peu, avant de s'arrêter rapidement pour ause de souffrance décidément trop importante. Après tout, la douleur était là pour nous avertir des dégâts causés, et du fait qu'il était peu conseillé de continuer à forcer sur la blessure. De ce fait, instinctivement Seirei reculait lorsqu'un mouvement particulier générait de la souffrance.

« J'ai été attaqué par une Renégate... » répondit le coyote, afin de donner plus d'informations sur ce qui s'était produit.

Le mâle songeait que ces "vous" avaient connu le même genre de problème. En temps normal, Seirei aurait demandé si le loup blanc parlait d'autres coyotes ou simplement d'autres individus, mais il était trop sonné pour pousser la réflexion aussi loin.

Kunal avait entendu parler des renegats et apparement ils n'avaient pas usurper leur titre.

" Ok, pour ta patte ca va etre tres long a guerir et surtout tu ne devras pas la bouger"

Il reflechi un instant a comment faire pour le soigner correctement puis

"Jvais te porter jusqu'a la Leith, j'ai besoin de rincer tes plaies, jvais faire doucement mais tu va avoir mal quand jvais te bouger"

Il regarda alentour mais rien a lui faire mordre ne trainait.

"Essai de serrer les dents et pas sur moi de preference."

Il se mefiait toujours comme de la peste des reactions dut a la douleur, un coup de croc ca partait si vite. Il s'approcha pour tenter de glisser le coyote sur son dos. Decidement ce boulot etait loin d'etre une partie de plaisir.

Long à guérir, ne pas bouger sa patte. Il ne s'agissait pas de bonnes nouvelles, bien entendu, même si elles n'étaient guère surprenantes. Seirei n'avait pas de réserves de nourritures bien lourdes, car il devait chasser toute sa nourriture par lui-même et faire face aux problèmes classiques des solitaires vis-à-vis de la chasse sur les terres de meutes. S'il ne pouvait plus chasser, il allait devoir compter sur Pandore et accepter un ventre creux, seulement assez rempli pour survivre... et rien que cela était déjà beaucoup! S'il avait été seul, il aurait eu bien plus de problèmes.

« Très bien... » soupira le mâle.

Il n'avait pas le choix, de toute façon. Et il avait aussi de la chance d'être tombé sur ce guérisseur qui voulait bien l'aider... Seirei essaya d'aider le loup blanc à le mettre sur son dos, grimaçant lorsque ses blessures furent quelque peu sollicitées dans la manoeuvre. Il pouvait supporter la douleur - oui, il devait s'en convaincre. Ce ne srait pas la dernière fois qu'il se retrouverait blessé, après tout; et il n'aurait pas toujours le luxe d'un guérisseur sous la patte. Il allait devoir le remercier pour sa peine s'il voulait pouvoir compter, peut-être, à nouveau sur lui. Mais il devrait attendre d'être guéri pour pouvoir lui apporter quelque chose...

(je bacle un peu pour clore)

Kunal porta le coyote jusqu'a l'eau, c'était une tache fatiguante. il le laissa sur la rive, trempant a moitier pour aller chercher de quoi le soigner. Une fois fait il aposa la pate sur les plaies visibles et prodigua les dernier conseils au canidé.

Puis sans demander son reste il le laissa la, lui demandant en contre partie d'eviter de venir sur le Kohinoor. Chose faite il disparu dans les dedales des souterrains.

out

Seirei serra les temps pendant tout le trajet. La douleur était vraiment à la limite de l'insoutenable, mais il n'avait guère le choix. Le loup termina de le soigner, et lui prodigua quelques derniers conseils. Ensuite, il lui demanda en contrepartie de ne pas aller sur le territoire du Kohinoor. Seirei n'était pas sûr de pouvoir s'y tenir, mais il ferait de son mieux pour ne pas privilégier le nord lors de ses chasses. Après tout, Annalee était tellement plus judicieux, au vu de la faible protection dont il bénéficiait...

Seirei se releva tant bien que mal et s'en fut en direction de Néona, où il pourrait se reposer sans trop craindre d'être attaqué.

[ Out ]