Mais que peut-il bien y avoir là-dedans?

Moïra pénétra avec prudence dans l'ouverture qui se situait dans la paroi rocheuse. Oreilles pointées en avant, tête haute, la louve arctique ne manifestait aucune peur. Seulement, elle venait de découvrir un étrange accès au territoire d'Iselwyn, un accès à un autre territoire et peut-être à une menace potentielle. Le boyau sombre était dépourvu des marques de territoire de sa meute, c'était même tout le contraire: au vu des odeurs qui s'y entrecroisaient, tout Sarkan devait être venu ici à un moment ou un autre! Il s'agissait sans doute d'un territoire neutre. Bon, la louve blanche n'avait rien contre de tels territoires, mais il offrait une entrée facile aux terres d'Iselwyn. Cela dit, les loups de sa meute devaient être au courant, et au vu de l'étroitesse du passage, il serait assez facile d'empêcher tout agresseur d'en sortir.

En tout cas, il était plus sûr d'aller y faire quelques repérages, histoire de ne pas être prise au dépourvue si un jour il était nécessaire de se battre dans les environs. Aussi, la dominante s'enfonça plus en avant dans les profondeurs de l'île, tous ses sens aux aguets. Et justement, il y avait quelqu'un là-bas! Le vent qui s'engouffrait dans l'ouverture de la grotte l'empêchait de bien percevoir l'odeur de l'autre loup, car il soufflait de Moïra vers l'inconnu. La louve arctique s'approcha de l'être avec une prudence redoublée, mais d'une démarche pleine d'assurance. Elle n'était pas inquiète, elle faisait seulement preuve de retenue. La précipitation était souvent source de beaucoup de problèmes.

Fenrir avait finis part trouvé les terres neutres, enfin si ont pouvait appeler sa des terres. L’endroit y est étrange, sombre, caverneux, mystique. Lieu étrange et à la fois fascinant, quand ont s’y engouffrait assez loin pour atterrirent dans une zone éclairé a la lueur étranges de cristaux de toutes sortes. Il avait eu ‘habitude de vivre dans des savanes et des étendues sauvage plates et peu ombragé mais cette endroit particulier, l’intriguait et dans un sens il s’y sentait bien, ici il ne devrait pas y rencontré beaucoup de loups et donc d’ennemi.

Il parcourt d’un bon trot souplesse les couloirs étroits de cette brèche, son poil soulever avec délicatesse au rythme de ses pas. Le vent s’engouffre dans le boyau lui amenant toutes les odeurs venant de l’entrée. C’est alors qu’il se stoppa d’un coup, s’apercevant de la présence d’un autre loup et pas loin de lui. Il se dressa à quelques pas de l’inconnu ou plutôt l’inconnue au vu de l’odeur.

Il l’observa quelque instant, la position de la louve lui prouva qu’elle ne s’écraserait pas face a lui, surement une dominante, n’étant pas très bagarreur de nature, il place sa queue sur le coté gardant une allure droite, en espérant que cela prouve bien à la louve qu’il n’est pas une menace.

-C’est rare de tomber sur d’autres loups ici.

Il s'agissait d'un mâle. Sans quitter sa posture dominante, Moïra s'approcha un peu pour pouvoir sentir son odeur. Il n'appartenait pas à Iselwyn, celui-là! Ni, en fait, à aucune des meutes de Sarkan. Quoi, encore un solitaire? C'était le deuxième qu'elle rencontrait. Mais c'était une véritable épidémie! Très attachée aux valeurs de la communauté, la louve arctique ne comprenait tout simplement pas qu'on puisse choisir la solitude. De plus, les loups sans meute avaient tendance à chasser les proies situées sur le territoire des meutes, ce qui rendait les proies en question plus rares. Et menait la meute à la famine. Or, c'était à cause d'une grande rareté des proies que Moïra s'était retrouvée unique survivante de sa portée. De ce fait, le manque de nourriture était l'une de ses plus grandes craintes... et donc, elle n'appréciait guère les solitaires qui contribuaient à la raréfaction des proies sans pour autant être d'une quelconque utilité à la meute.

Enfin, elle se situait sur une terre neutre et ne pouvait donc pas simplement lui donner un bon coup de crocs. Et après tout, tant qu'il ne chassait pas sur les terres de sa meute, il pouvait bien faire ce qu'il voulait ça ne la regardait pas. Toutefois, la fourrure de la louve se hérissa légèrement. Moïra n'alla pas jusqu'à dévoiler ses crocs ou à réellement prendre une posture d'attaque, puisque l'inconnu semblait ne pas chercher la bagarre. Mais elle était sur ses gardes.

« C'est la première fois que je viens, donc je n'en sais rien, et à vrai dire je m'en fiche. » lâcha la louve. « Je me nomme Moïra. Qui es-tu, solitaire? »

On sentait bien dans son ton qu'elle n'appréciait guère le statut du mâle. Cependant, elle ne fit pas mine de l'attaquer et, globalement, restait d'une neutralité assez polie. Pour l'instant.

Fenrir gardant ses distances face à la louve, dégageant quelques peu des ondes négatives. Il se doutait que ses prochaines rencontrent ne serait pas toujours accueillante. Et apparemment cette louve ci ne semblait pas apprécier la présence du loup a crinière, a cause de son origine ?

Il la laissa approché, sans manifesté d’agressivité alors que celle-ci avait gonflé son pelage, toute fois elle restait calme d’apparence, peut être c’était-elle perdue et que cela la rendait nerveuse. Il s’avança a son tour pour se rapprocher sans lui tourner le dos et sans en être trop proche, comment dire il avait cette sensations que si il franchissait la barrière de la louve, il serait surement gratifié d’un coup de croc, et sa Fenrir préférait l’éviter.

-Je m’appelle Fenrir, les boyaux ne sont pas vraiment intéressant pour une meute, même pour en faire une tanière, beaucoup de solitaire viennent roder ici.

Se postant devant la bouche d’un autre tunnel, il resta en face de Moïra, gardant une allure, même si gracieux, basse et dépourvue de volonté à se battre, portant sa tête basse, sa queue lasse.

-J’ai l’impression de ne pas te plaire…est-ce mon espèce ?

Autrement dit, cet endroit était un repère de solitaires? Qui débouchait directement sur le territoire de sa meute? Génial. Juste génial. Enfin, elle ne pourrait pas changer cet état de fait, donc autant l'accepter et faire avec, s'y adapter pour minimiser la menace au maximum. Autrement, la louve blanche allait passer devant l'entrée de cette grotte assez fréquemment.

« Je vois. »

Moïra fut quelque peu surprise des dernières paroles du loup. Qu'il ne lui plaisait pas à cause de son espèce? Uh? La louve arctique se rendit alors compte que le mâle en face d'elle ne ressemblait à rien de ce qu'elle avait connu auparavant. Quelle était cette drôle de crinière noire sur sa nuque? Et cette fourrure, elle avait la couleur de la fourrure des renards, l'été. Quel loup étrange en effet!

« Effectivement tu pars avec un a priori négatif, parce que tu es un solitaire. C'est bien la première fois que je vois un loup aussi étrange que toi mais tu es un loup avant tout, et c'est ce que tu fais de ta vie qui me gêne! »

Cela dit, l'attitude non agressive du mâle commençait à avoir son effet sur Moïra, sa fourrure avait repris son volume initial et bien qu'elle était toujours tête haute et méfiante, elle n'avait plus d'attitude menaçante.

« D'où viens-tu? » demanda la louve, curieuse.

Au vu de sa fourrure vraiment légère, il devait venir d'une région du monde plutôt chaude.

L’atmosphère commençait à devenir moins placide, s’ébrouant et s’asseyant sur le sol rocailleux, écoutant Moïra lui parler. Son mode de vie ? Il ne comprit pas vraiment ce qu’elle voulait dire. C’est dans la nature de son espèce de vivres ainsi, chacun sur son territoire avec sa compagne. Jamais les loups à crinière ne se mêlaient aux autres. Plus il tentait de comprendre plus le loup penchais sa tête sur la gauche, prenant une pause des plus étranges.
Il sortit de ses pensés quand, la louve blanche lui demanda d’où il venait. Se redressant, il eu un sourire étrange. Est-ce qu’elle lui demandait ça, pour savoir d’où il venait sur l’île, ou est-ce que part la elle s’avait qu’il n’est pas originaire de cette île, ce qui voudrait dire, que soit il est seul de son espèce ici même et que donc sa venue ici, en deviendrait inexplicable. Il pensait avoir été transféré dans une réserve, mais a l’évidence non. Mais alors la louve en y réfléchissant même dans son habita d’origine, il n’avait jamais vu de loups avec un pelage blanc et surtout aussi épais, il avait un peu parcourut l’île, elle n’a un climat particulièrement chaud, mais elle n’est pas non plus aussi froide pour qu’un tel pelage aie son intérêt ici. Et de ce coté le siens avait intérêt à devenir plus touffu, il lui arrive quand même a avoir vite froid.

-Pour répondre a tes questions, je viens d’un pays plutôt aride, rien avoir avec cette île, je suis ici depuis peu donc je ne connais pas grande chose de cette endroit. Et pour la vie en meute c’est le mode de vie de ma race. Nous vivons seul ou en couple sur un morceau de territoire, en respectant celui des autres, comme nous ne chassons pas de grosse proies, il ne nous est pas vraiment utiles de s’organisé en meute.

Moïra resta impassible face à la drôle d'attitude que le solitaire avait prise. Il ne s'agissait pas d'une posture agressive donc, en quatre mots, elle s'en fichait. De plus elle trouvait ses propos bien plus étranges. Vivre seul et non en meute? Il fallait être fou! Même s'il n'y avait pas de grosses proies à chasser, c'était aussi un atout pour la défense contre les prédateurs et cela améliorait les chances de survie des petits, et puis... et puis les loups étaient des animaux sociaux! La louve arctique ne comprenait absolument pas qu'il puisse exister une race de loups pour laquelle cela n'était pas le cas.

« Je n'arrive pas à imaginer des loups ne vivant pas en meute, mis à part quelques solitaires égarés ici et là. Enfin... je suppose qu'il faut de tout pour faire un monde, » répondit la louve d'un ton peu convaincu. « Sarkan est une île où se retrouvent des loups de toutes les régions du monde, choisis pour leurs capacités élite. Je suppose que ça permet de découvrir d'autres cultures, même si... enfin, des loups qui ne forment pas de meute! »

Décidément, le concept ne lui revenait pas.

« Si tu as des questions sur Sarkan, je veux bien y répondre dans la limite de mes connaissances, » offrit la louve arctique.

S'il s'agissait d'un petit nouveau - d'un vrai petit nouveau, contrairement à cet imbécile qu'elle avait rencontré sur Iselwyn et qui s'était fait passé pour tel - elle pouvait se montrer plus clémente. Elle ne se souvenait que trop bien de ses propres problèmes d'adaptation.

» « Dans la vie tu ne peux pas toujours avoir ce que tu désire, mais si tu veux atteindre l'inaccessible, tourne lui le dos. » { L I B R E }
» Tout peut sembler facile... Et pourtant.
» Snow, même la glace peut brûle.
» [Entrainement et chasse en groupe] Avoir la force de ce remplir l'estomac.
» Pourquoi courir quand on peut ne rien faire,hein ?