Un jour au mauvais endroit.. [PV Drauglin]

"Tout le monde vient un jour à mourir, un jour il n'y aura plus personne pour ce souvenir de Picasso, de Mosart ou je ne sais quoi. Et encore moins qu'aucun d'entre nous ici même. L'oublie est inévitable."

Léthé se baladait, en cette nuit qui commençait à devenir froide. Elle aimait bien Neona, et pour une fois, elle y était restée un petit moment. Léthé avait toujours l'habitude de faire la Nomade, et de changer de territoire chaque petite semaine. Mais le fait qu'il n'y ait aucune meute sur Néona, elle adorait tellement. De plus, elle arrivait toujours à avoir de quoi manger, bizarrement. Soit elle chassait les maigres oiseaux qui venait se poser sur l'île, soit elle allait près de la mer, pour essayer de trouver la moindre poiscaille qui serait peut-être pas assez intelligente pour se rendre à la marrée basse. En bref, elle avait toujours de quoi manger.

Mais bizarrement, depuis quelques jours, il y avait beaucoup de brume, de toiles d’araignées, mais surtout! Des corbeaux. Oh oui, on pouvait dire que sur Neona, il n'en manquait pas, et d'ailleurs, ils étaient très facile à attraper. Léthé s'amusait à les secouer de partout, pour qu'il y ait des plumes de partout.

La rebelle s'apprêtait à aller se coucher, quand de très gros croassement, plus fort que d'habitude commençait à s'agiter au loin. Alors, les oreilles dressées, la rebelle s'avançait doucement, tentant de repérer ce qu'il se passait. Mais elle fut vite arrêté, par des yeux rouges qui l'observait. Elle n'avait jamais vu de yeux rouges, et ça l’intéressait.

- Eh! Vous êtes-qui? Commença-t-elle à grommeler

Puis, sans trop réfléchir, elle se mit à courir vers ce loup. Mais elle fut vite arrêtée quand elle vit qu'il s'agissait d'un loup très grand, avec de très grandes dents. Elle se mit à reculer lentement, de quelques pas, les oreilles rabattue sur son crâne. Jamais elle n'avait vu quelques chose de tel.

[Je suis désolée..]

Léthé s'apprêtait à partir, quand le grondement fort du loup noir, la fit clouée sur place. Elle le voyait venir vers elle, pourtant, ses pattes l'empêchait de bouger. Elle restait la, sur place, attendant que le loup arrive vers elle. Serai-t-elle devenue folle ou alors ce loup était juste le fruit de son imagination? Elle même ne le savait pas. Mais, Léthé montrait légèrement les crocs, sa peur voulait aussi se défendre, pourtant la meilleure chose à faire, aurait été de fuir.

Léthé voulait fuir, mais ses pattes ne voulait pas. Comme pour prouver que même si elle était une femelle, elle arriverait à faire face. Pourtant, en voyant la carrure du grand loup noir, on avait peine à y croire.

Quand il claqua sa mâchoire devant celle de Léthé, elle ne pu s'empêcher de continuer de sortir les crocs. Bien qu'il lui faisait très peur, elle essayerai de ce défendre jusqu'au bout. Quand il commençait à faire le tour de la louve rousse, elle le suivait sur regard. Bizarrement, elle arrivait à bouger légèrement les pattes, pour pouvoir tourner avec le loup, sans qu'elle n'ai plus de vu sur lui.

Léthé ne daignait pas comprendre ce qu'il voulait d'elle à ce moment précis. Mais elle continuait toujours à éviter de n'avoir le regard sur lui. On ne sait jamais, il pourrait lui sauter dessus à chaque instant.

Lorsqu'il sauta sur son dos, elle dut bien se retenir pour ne pas tomber. Le loup devait faire deux fois son poids au moins, et elle pu remarquer qu'il avait une force indéterminable. Malgré ça elle continuait de montrer les crocs. Il claquait sa mâchoire au dessus de ses oreilles, elle commençait à trembler, et ses membres pouvait enfin bouger.

Elle commençait à tirer, pour se dégager du loup noir. Elle montrait toujours les crocs, avec de léger grognement, presque sourd par rapport aux grondement que lançait le grand mâle noir. De toute façon, maintenant tout ce qu'elle espérait, c'était fuir ce loup, donc elle avançait. Jamais, elle ne deviendrait soumise devant un loup, même si celui lui lui faisait affreusement peur. Digne d'un loup des cauchemars de louveteaux.

Une dernière inspiration et clac. Draugluin avait refermer sa puissante mâchoire sur la nuque de Léthé, mais il n'avait pas seulement la nuque dans la gueule, il avait aussi l'os de la colonne. Malheureusement, avec la force du grand loup noir, la colonne ne mit pas longtemps à tenir, et elle cassa.

L'heure de Léthé était arrivée. Après six ans en vie sur terre, c'est sur Sarkan qu'elle perdit la vie. Le corps était désormais inerte. La langue de la louve tombait en dehors de sa gueule, et une larme se dessinait sur un de ses yeux qui était encore ouvert.